Dans une déclaration à la télévision Sky news Arabia , Mustapha El Khalfi, ministre de la communication , porte-parole du gouvernement a qualifié la sortie du SG se l’ONU de « dérapage ». Jamais le Conseil de Sécurité n’a prononcé le mot « occupation » dans l’histoire de ses examens de la question du Sahara. Le Maroc est lié par une série de traités internationaux depuis des siècles dans ce domaine. Le Royaume a refusé toutes les solutions qui visent à  porter atteinte à  l’unité territoriale. Ban Ki-moon n’a pas demandé le recensement des populations séquestrées à Tindouf, ni enquêté sur la situation des droits de l’homme dans les camps de Tindouf alors que ces deux questions sont primordiales. Il a oublié tous ses engagements à l’égard du Maroc et la neutralité a été rompue.
Le communiqué officiel du Maroc n’a pas reçu de réponse sérieuse de la part de l’ONU. L’affaire est profonde et le Maroc a déjà proposé une solution politique  qui a été considérée par le Conseil de Sécurité  comme une solution sérieuse et crédible qui s’inscrit dans une autonomie avancée.
A la question des problèmes ayant bloquer  le recensement, le ministre a expliqué que cette opération  a été rendue impossible à cause des 150 000 oppositions déposés  lors des processus d’identification et de préparation des listes  dans le cadre de cette opération. L’Algérie avait proposé un plan de partage du Sahara  qui a été refusé par le Maroc . Cette proposition démasque les vrais motifs qui animent la position de ce pays voisin ayant toujours cacher ses ambitions derrière un discours sur les principes de l’autodétermination.