Avec l’été qui bat son plein et la canicule qui sévit notamment dans les régions du Sud du Royaume, l’épineuse question du déficit hydrique et la menace d’avoir soif font l’actualité ces derniers jours.

Situation que gère Charafat Afilal, ministre déléguée auprès du ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement chargée de l’eau.

Face à la hantise de la soif qui guette certaines régions, la ministre se veut rassurante et affirme  dans ses déclarations à la presse que son département  a pris toutes les mesures urgentes pour atténuer l’impact des perturbations   notamment au niveau des régions les plus exposées à cette pénurie en particulier Zagora, Youssoufia, des communes du côté de Safi, Assa, Tafraout, Aït Baha.

La ministre s’est beaucoup déplacée  sur le terrain ces derniers temps  et a tenu des réunions à l’échelon régional pour faire face au stress et déficit hydriques surtout que le Royaume a été inégalement arrosé par la pluie cette année.

Le Maroc qui s’est doté de nombreux barrages et d’un programme national d’économie  et de valorisation l’eau en irrigation (http://www.fao.org/fileadmin/user_upload/FAO-countries/Maroc/programme_national_economie_eau.pdf) travaille en étroite collaboration avec la l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation(http://www.fao.org/maroc/programmes-et-projets/fr/ ) pour faire face à cette problématique.

D’ailleurs à l’occasion d’un atelier organisé à Rabat cette semaine par la FAO pour lancer une nouvelle initiative sous la thématique : » construire une vision commune pour une alimentation et une agriculture durable »  que la ministre a souligné dans son intervention que « Le Maroc devrait asseoir  un mode de gouvernance basé sur la durabilité et la rationalisation de l’utilisation de ses ressources hydriques disponibles  , afin de faire face à la crise hydrique, sachant que les précipitations et les apports d’eau ont été revu à la baisse dernièrement et certaines zones marocaines connaissent un déficit important , notamment les zones du Sud ».