Enseignement français au Maroc: les parents d’élèves obtiennent des avancées
Engagé dans une mobilisation en faveur des parents d’élèves depuis plusieurs mois, le Groupement des Associations du Maroc (API, APEK, PEEP et CAPE) a obtenu des avancées. Les détails.
Après une forte mobilisation, les parents d’élèves de l’enseignement Français au Maroc peuvent désormais souffler un peu. En effet, selon le Groupement des Associations du Maroc (API, APEK, PEEP et CAPE), la Conseillère Culturelle a annoncé une augmentation limitée des frais de scolarité à hauteur de 2% pour la rentrée scolaire prochaine. « Grâce à la mobilisation que nous avons menée en votre nom au sein du Groupement des Associations du Maroc (API, APEK, PEEP et CAPE) et surtout grâce à votre soutien, nous avons maintenant des premières confirmations sur les annonces qui circulaient depuis un certain temps », indique le groupement.
« Nous avons veillé depuis le début de cette crise liée au Covid-19 de ne vous communiquer que les revendications avec des avancées abouties, que certains qualifiaient alors de vaines et perdues d’avance, en incitant les parents à payer dans les meilleurs délais », ajoute-t-il. Toutefois, il reste encore des points sur lesquels le groupement attend des avancées. Il s’agit, entre autres, de la présentation d’un règlement financier actualisé selon les probables changements dus au maintien de l’enseignement à distance à la rentrée ou au cours de l’année, ainsi que de la réécriture des engagements concernant les deux parties (parents et Pôle) pour connaître les engagements des parents invités à reconduire l’inscription de leurs enfants. Un autre point concerne le gel de l’augmentation pour l’année à venir ainsi que les deux années suivantes pour amortir les difficultés de reprise liées à la crise sanitaire.
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« Nous enregistrons l’engagement du SCAC à appliquer le taux de 2% d’inflation habituel pour la prochaine rentrée, accompagné de mesures complémentaires concernant les frais de première inscription. Il faudra également rassurer les parents quant à l’effet que cela induira sur l’équilibre budgétaire, le résultat d’exercice prévisionnel de certains pôles étant en mesure de couvrir cette mesure sans avoir à faire appel à une part de l’avance octroyée et citée en référence », précise le groupement. Un autre point important porte sur la prise en considération des surcoûts auxquels les familles ont dû faire face en rapport avec l’EAD (Enseignement A Distance), évalués à hauteur de 4000 DH par famille sur la base du sondage du groupement. L’implication des APE dans les décisions financières engageant nos établissements pour le futurdemeure aussi un point important de la mobilisation. Enfin, le groupement souligne qu’il poursuivra la mobilisation jusqu’au bout.