Enseignement supérieur privé : quelles filières après le bac ?
«Alors, que feras-tu après ton bac?», c’est désormais la question adressée aux futurs bacheliers jusqu’à la prochaine rentrée. À l’heure du choix, il est parfois difficile de s’y retrouver. Quelles études faire après le baccalauréat ? Quelle filière choisir ? La moindre erreur dans l’orientation par manque d’information ou de curiosité, peut s’avérer fatale. Beaucoup d’élèves et de parents, cherchant à s’enquérir des filières et des formations qui marchent le mieux, et avoir une idée sur les métiers d’avenir les plus prometteurs, avancent à l’aveugle. Une autre interrogation et non des moindres, qui préoccupe les parents : combien coûtent les études supérieures dans les écoles privées ? Que vous sachiez déjà un peu (ou totalement) vers quels secteur et métier vous voulez vous orienter ou que vous soyez totalement perdu, ce dossier va vous aider !
A quelques semaines des épreuves du baccalauréat, la tension monte d’un cran chez les quelque 450.000 candidats appelés à passer l’épreuve cette année, et, surtout, commence pour ces élèves en fin de cycle secondaire la recherche du type d’études supérieures à faire après le bac. Études courtes ou études longues ? À l’université, au lycée ou dans une école spécialisée ? Après le bac, le choix des études supérieures nécessite de bien s’informer, et de réfléchir à son projet professionnel. Certaines formations durent 2 à 3 ans après le bac. D’autres s’étalent sur 5 ans minimum. Beaucoup d’élèves et de parents, cherchant à s’enquérir des filières et des formations qui marchent le mieux, et avoir une idée sur les métiers d’avenir les plus prometteurs, avancent à l’aveugle. La panoplie de l’offre est tellement large (de commerce et management jusqu’au paramédical, en passant par l’ingénierie, les métiers liés au droit, ceux ayant trait à la santé et ceux de la communication…), que les élèves n’ont que l’embarras du choix. Mais quelle formation serait le plus en adéquation avec le monde du travail ?
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Une autre interrogation et non des moindres, qui préoccupe les parents: combien coûtent les études supérieures dans les écoles privées ? Une question légitime quand on sait que la majorité de ces parents ne dispose que de moyens limités. Si élèves et parents hésitent beaucoup sur le choix de la formation à suivre à la veille des examens du bac, c’est souvent à cause de l’épineuse problématique de l’orientation : en fin de parcours secondaire, des milliers de lycéens se rendent compte que l’orientation suivie n’est pas la bonne. «Mon fils était brillant dans les matières scientifiques et a été poussé par le conseiller en orientation dans son lycée à faire branche sciences maths. Le voilà à la veille de l’examen, et il hésite encore sur le choix de la formation à suivre après son bac. Maintenant, il souhaite faire plutôt une école de commerce et de management qu’une école d’ingénieurs, je ne comprends pas», se plaint ce père d’élève. Rappelons que cette orientation se fait, en principe, dès la troisième année du collège et la deuxième année du baccalauréat. C’est un service gratuit offert par les cadres d’orientation (conseillers ou inspecteurs en orientation scolaire) dépendant du ministère de l’Education nationale, au sein des délégations pour un public restreint (élèves des établissements dépendant de cette délégation et leurs parents…), ou bien au centre de consultation et d’orientation pour un public plus large (élèves de la délégation du ministère de l’Education nationale et leurs parents, chercheurs et autres…). Le hic, selon les élèves, est que le conseiller en orientation se contente simplement de donner de l’information et de vagues conseils aux élèves et aux parents, avec comme seul paramètre les notes obtenues.
Il faut dire, que les spécialistes en orientation existent certes dans les collèges et lycées, mais leur effectif reste réduit et insuffisant sans compter le fait qu’ils ne sont pas bien formés. En effet, ce n’est pas qu’une question de compétence et d’investissement du conseiller en orientation, si cette dernière est déficiente c’est aussi en raison d’une carence en ressources humaines : un conseiller en orientation se retrouve avec 2 500 élèves à encadrer ! Il doit en outre couvrir trois à quatre établissements relevant de son district, sans parler du travail de recherche et d’actualisation de l’information qu’il doit mener en permanence.
C’est dire qu’aujourd’hui, il ne s’agit plus de choisir quelques options, mais bien un plan de carrière et le métier que l’on souhaite exercer dans sa vie. Les cursus possibles au Maroc sont variés et riches en opportunités. Mais pour bien s’orienter, il faut…
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