Essence ou diesel ? Chery a tranché pour le meilleur
C’est une réalité ! Depuis de longues années, les motorisations diesel ont toujours eu le vent en poupe dans le Royaume, constituant d’ailleurs l’essentiel des ventes. Il faut dire que grâce aux progrès réalisés sur les dix dernières années en matière d’agrément de conduite, de confort et de sobriété, les blocs diesel affichent tout de même de solides arguments. Difficile pour les véhicules essence de tirer leur épingle du jeu dans un tel contexte ? Pas forcément !
Si l’on se penche sur les dernières statistiques de l’Association des importateurs de véhicules au Maroc, les motorisations essence ont tout de même suscité l’intérêt de la clientèle l’année dernière ; soit 10,8% des ventes, ces dernières ayant été poussées notamment par les véhicules hybrides et les mini pick-up. Une tendance, celle d’un retour en grâce de l’essence, qui devrait se généraliser de plus en plus aux dépens du diesel. Tous les indicateurs semblent en attester ; à commencer par les constructeurs automobiles qui, à court et à moyen terme, devraient privilégier les blocs thermiques carburant à l’essence et associés aux véhicules hybrides et hybrides rechargeables. Sans compter que l’industrie automobile a d’ores et déjà planifié de se convertir totalement au tout électrique.
De nouvelles générations de moteurs essence ont depuis fait leur apparition, ne dépassant pas généralement quatre cylindres, de taille réduite, suralimentés et capables d’afficher un rapport performances/consommation de très belle facture. Depuis plus de 20 ans, Chery s’est inscrit dans cette dynamique. Rappelons que le constructeur automobile chinois, avec ses blocs essence ACTECO et plus récemment via son «CHERY POWER», a démontré sa maîtrise technologique s’agissant de la conception de ses moteurs essence et hybrides.
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Comment expliquer l’attrait de la clientèle pour les motorisations carburant au diesel ? Concrètement, ces motorisations offrent certains avantages ; entre autres, le prix du litre du carburant moins coûteux à la pompe qu’un litre d’essence. Aussi, le diesel profite d’une consommation réduite, d’environ 15 % en moins par rapport à un bloc essence.
Pour autant, la part des blocs à mazout sur le marché européen des véhicules particuliers a fortement baissé, contrairement au Maroc où cette motorisation a toujours le vent en poupe. Le volet économie de carburant qu’il offre à la pompe constitue l’une des principales raisons de la clientèle dans le Royaume ; de même que cette dernière ne reste pas indifférente à la notion de revente du véhicule qui, en diesel, est bien côté sur le marché de l’occasion. Toujours est-il que le moteur diesel, plus couteux en entretien qu’un bloc essence, ne s’amortit qu’à partir d’un seuil kilométrique. De même qu’il s’encrasse plus rapidement lorsque l’on effectue que des trajets courts au quotidien.
Et l’essence dans tout cela, est-il il lui aussi avantageux ? Il ne manque pas d’atouts dans cet échiquier. En effet, les véhicules qui fonctionnent avec ce carburant se montrent généralement plus agréables à conduire, peu polluants et économes au quotidien.
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Les constructeurs leur greffent notamment les systèmes Stop & Start, très efficaces en ville pour abaisser les rejets de CO2, tout en réduisant considérablement les bruits mécaniques et autres vibrations. Sans compter que ces véhicules jouent la carte de la discrétion au niveau du volume sonore, contrairement aux véhicules diesel pour qui le ronronnement du moteur se fait entendre.
En fait, pour arbitrer le match entre les motorisations essence et diesel, le calcul du seuil de rentabilité devient essentiel. Il sert à déterminer à partir de quand un bloc devient rentable ou pas. De façon très concrète, si on prend l’exemple du SUV urbain de Chery, le Tiggo 2 Pro, animé par une boîte de vitesses automatique, sa consommation moyenne en essence serait supérieure par rapport à un concurrent diesel de 2,2 litres aux 100 kilomètres.
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En effet, si l’on abat 25 000 km par an, ce qui constitue une moyenne globale qu’effectuent de nombreux automobilistes dans le Royaume, le véhicule essence va réclamer par an 1 550 litres de carburant quand son homologue diesel aura besoin de 1 000 litres de carburant. Donc sur une année, en roulant 25 000 kilomètres, le propriétaire de ce véhicule essence va consommer 550 litres de plus, comparé à un véhicule concurrent en diesel. Donc, le coût du carburant essence en roulant 25 000 km par an équivaut à 18 100 DH. Par contre avec un diesel, il vous en coûtera 8 300 DH sur la même période.
Par contre, si l’on considère qu’un véhicule diesel de ce segment coute à l’achat 54 000 DH de plus que son homologue essence, il ne devient rentable d’acheter un véhicule diesel qu’au bout de 6 ans et demi, ce qui représente très exactement 162 000 kilomètres à parcourir. Des chiffres qui permettent de mieux appréhender l’achat d’un véhicule essence ou diesel en fonction de ses besoins personnels ou professionnels au quotidien.