Finéa dans le collimateur du fisc : la filiale de la CDG répond
Suite à l’article intitulé « Finéa dans le collimateur du fisc », publié le 24 octobre 2017, Finéa nous a adressé le vendredi 26 octobre 2017 un droit de réponse.
Comme la loi nous le dispose, nous publions le droit de réponse du Centre. Vous trouverez aussi les remarques de la rédaction.
« Vous avez publié un article intitulé ‘‘Finéa dans le collimateur du fisc’’ dans lequel la société que je représente fut directement mise en cause. Ledit article avance que ‘‘selon des sources proches du dossier, on parle de près de 40 millions de DH au titre de l’impôt sur les revenus, l’impôt sur les sociétés et la TVA’’. Or, Finéa conteste vivement ces allégations et juge les informations diffusées dans cet article infondées dans la mesure où Finéa n’a, à l’heure où je vous écris le présent mail, reçu aucune notification officielle de la part de la Direction Générale des Impôts sur les résultats du contrôle fiscal. Dès lors, et au vu de l’information erronée et du préjudice indéniable qui en a résulté (préjudice renforcé par vos choix de vocabulaires et de titre d’article), je vous demande de bien vouloir publier dans les meilleurs délais un erratum.
Samya SABER, Responsable Département Communication
Finéa – Groupe CDG »
La rédaction, après lecture du droit de réponse, a émis ses remarques :
« Nous prenons note de votre contestation. Toutefois, concernant cette information centrale nous tenons à rappeler que nous n’avons fait que reprendre une information avérée que votre Commissaire aux Comptes a émis comme réserve lors de sa revue de votre arrêté de fin juin 2017. Quant au montant de 40 millions DH que nous y avons avancé, il provient du fruit de nos investigations officieuses à ce sujet (dont nous ne pouvons pas dévoiler la source). Comme nous le savons, dans pareils cas, des discussions bilatérales officieuses avec le fisc ont lieu avant même l’avis de notification qui mentionne le montant réclamé officiellement. Si le fait de dévoiler une telle information vous semble des plus impertinentes et porte, de surcroit, préjudice à votre établissement, nous nous excusons tant auprès de vous-même que de nos chers lecteurs. Enfin, nous tenons à préciser si jusqu’à présent Finéa n’a reçu (comme vous l’affirmez dans votre droit de réponse) aucune notification quant aux montants réclamés par l’administration fiscale à l’issue de plus de 7 mois de vérification fiscale (dont l’avis vous a été adressé le 07 mars 2017), il ne reste encore que quelques semaines avant le délai de neuf mois à l’issue duquel l’absence de toute réclamation vaut forclusion (soit un contrôle fiscal ‘‘neutre’’). Nous espérons pour vous une bonne surprise à cet effet ».