Forte préemption par ( Jamal Berraoui )
J’invite tous les confrères à faire leur métier, concernant la plainte de l’ACAT sur de prétendue torture sur la personne du dénommé Naama. L’Association chrétienne a déposé une plainte 3 ans après les faits et 15 jours avant le début des débats sur la question du Sahara au Conseil de Sécurité de L’ ONU. Il y a donc de forte préemptions de manipulation politique, Naama affirme lui-même qu’il attendait un groupe d’Espagnols pour leur organiser la visite du camp de Gdem ezdig il a négocié avec les autorités marocaines au nom des sahraouis du camp c’était le chef.
L’ACAT affirme que si Naama n’avait pas évoqué de tortures chez la gendarmerie c’est parce que celle-ci l’avait moins rudoyé que la police et que donc, comparativement, il lui est apparu que le traitement de la gendarmerie n’était pas aussi grave. Un raisonnement spécial, qui aboutit à la mise en cause de douze gendarmes, mais surtout qui permet à l’ACAT de rejeter les aveux consignés chez la gendarmerie, puis devant le procureur.
Cet individu affirme qu’il a toujours contesté les faits et dénoncé la torture. Auprès de qui ? Des médias. Or, puisqu’il est de nationalité marocaine, qu’il a bénéficié du soutien de plusieurs avocats, il sait que les juridictions marocaines sont compétentes pour juger les agents coupables de torture, celles-ci ayant fait l’objet d’une loi qui responsabilise les personnes et non pas la structure. On n’est pas face à un parcours judiciaire, ni au Maroc, ni en France. Mais face à une opération politicienne, utilisant l’épouse de Naama, une dame d’un certain âge appelée Maugin, qui est elle-même membre de l’ACAT et soutien connu du Polisario en France.
Cette plainte en France, au nom de l’ingérence humanitaire, vise à salir l’image du Maroc, rien de plus. Mais aussi de servir de pièce alimentant le dossier pour une éventuelle extension des attributions de la MINURSO, ceux des droits de l’homme en avril 2015. Nos ennemis ont de la suite dans les idées. Preuve en est la dernière tartufferie de l’Union Africaine qui a nommé un envoyé spécial au Sahara, alors qu’elle a reconnu en son sein la RASD depuis prés de 30 ans.
Il ne faut pas impliquer la France, et les relations bilatérales dans ce dossier. La justice française est indépendante si elle juge recevable la plainte, elle l’étudiera, sans que les autorités politiques puissent intervenir. N’en faisons pas une crispation supplémentaire avec la diplomatie française. Par contre restons vigilants. Nos ennemis utilisent tous les mensonges, toutes les manipulations possibles en passant par des ONG peu rigoureuses, ouvertes à des financements occultes. L’ACAT en fait partie.