Le français Doc&You se lance au Maroc
Après le marocain Daba Doc qui a lancé en 2016 la première plateforme de gestion de rendez-vous médicaux en ligne en Afrique du Nord, le marché marocain de l’e-santé s’apprête à s’enrichir par l’arrivée d’un nouvel opérateur technologique.
Il s’agit du français Doc&You qui a fait du Maroc un de ses trois premiers marchés pilotes en Afrique et qui vient d’y déballer son baluchon concomitamment à deux autres implantations en Tunisie et en Côte d’Ivoire. Basée à Casablanca, Doc&You Maroc est aujourd’hui en plein recrutement de salariés (notamment des commerciaux et des experts en digital), mais également de partenaires locaux issus du monde la santé (médecins, cliniques et hôpitaux, assureurs, laboratoires, répartiteurs…) afin de commercialiser, d’ici fin 2018, les premières offres pilotes avec des partenaires locaux. Via sa plateforme digitale, en l’occurrence ResoDoc, la filiale marocaine de la jeune pousse hexagonale propose aux patients et aux professionnels de la santé des solutions et des offres variées et complémentaires telles l’annuaire des professionnels de santé géolocalisés pour les patients et leurs proches, la prise de rendez-vous en ligne par les patients et leurs proches (au pays et à l’étranger), le partage d’informations médicales entre médecins en Afrique francophone et en France (télé-expertises, le vidéo-staff et forum médical professionnel, l’adressage des patients par leurs médecins à des confrères -dans leurs pays ou à l’étranger). Dans un deuxième temps, Doc&You Maroc compte proposer le pré-paiement en ligne pour les consultations et le financement participatif des soins en ligne par les donateurs du patient (au pays et à l’étranger). De telles offres viennent surfer sur la vague de la digitalisation de l’accès aux soins et la montée en puissance de la e-santé.
Il faut dire qu’avant d’entrer en phase de « production », Doc&You avait investi plus d’un million d’euros (plus de 11 millions de DH) dans la phase de développement dans la foulée d’une première levée de fonds auprès de douze investisseurs privés africains et européens aux côtés de soutiens publics français (région Hauts-de-France et Banque Publique d’Investissement).