Le français EDF déploie ses ailes dans l’efficacité énergétique au Maroc
Actif au Maroc depuis les années 1970, le groupe EDF vient d’y renforcer sa présence. En effet, le premier producteur et fournisseur d’électricité en France vient d’étendre ses activités sur le territoire marocain à l’efficacité énergétique, métier qu’il exerce au niveau mondial à travers sa filiale EDF Fenice. Aussi, la nouvelle entité basée à Casablanca compte proposer aux industriels marocains une offre d’ingénierie, d’audits et de fourniture de solutions d’efficacité énergétique adaptées à leurs besoins. Et c’est dans le secteur agroalimentaire qu’EDF Fenice Maroc a déjà décroché son premier contrat avec un groupe international basé au Maroc. Un contrat de type ESCO (Energy Service Company) au titre duquel EDF Fenice Maroc devra construire et mettre en service, pour le compte de son client, une usine de traitement des eaux usées et l’exploiter pour une durée de 10 ans. Dans ce type de partenariat, le prestataire fournit au client une solution complète allant de l’ingénierie au financement (ce qui exonère ce dernier du poids de l’investissement en contrepartie de redevances basées sur la performance énergétique) en passant par la construction et l’exploitation.
Le groupe EDF compte rapidement positionner sa nouvelle filiale marocaine comme un référent de l’efficacité énergétique pour l’industrie au Maroc où de plus en plus d’opérateurs cherchent à réduire leurs consommations d’électricité et/ou améliorer leur bilan carbone.
Rappelons que pour accompagner son développement au Maroc, le groupe qui capitalise près de 22 milliards d’euros à la bourse de Paris (plus du quart du PIB marocain !), avait créé EDF Maroc en 1997 avant de mettre sur pied cinq ans plus tard, EDF EN Maroc qui porte les ambitions de sa maison mère en énergies renouvelables au Maroc et dont le premier fait d’armes commercial avait été le contrat BOOT (Built Own Operate and Transfer) glané en 2012, auprès de l’ONEE, et qui consiste en la réalisation du parc éolien de Taza d’une puissance de 150 MW en partenariat avec le japonais Mitsui.