Fusillade à Strasbourg : deux morts et onze blessés
Une fusillade a fait deux morts et onze blessés mardi sur le Marché de Noël de Strasbourg. Les forces de l’ordre sont toujours à la recherche du tireur qui a pris la fuite, selon la préfecture du Bas-Rhin.
Le président Emmanuel Macron a dépêché sur place le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, a indiqué l’Élysée.
« Il y a un décédé et dix blessés sur le Marché de Noël et la police est à la poursuite du tireur », a déclaré la préfecture.
Le traditionnel marché de Noël de Strasbourg, qui a connu dans le passé des menaces d’attentat, est protégé en permanence par un important dispositif de surveillance.
« Fusillade dans le centre-ville de Strasbourg. Merci à tous de rester chez vous en attendant une clarification de la situation », a tweeté Alain Fontanel, premier adjoint au maire de la ville.
« Événement en cours à Strasbourg. Restez calmes et suivez le consignes qui seront diffusées » par les comptes officiels, a également tweeté la préfecture.
La « Grande Ile », le centre historique de Strasbourg, a été entièrement bouclé par les forces de l’ordre qui ont invité les passants à se mettre à l’abri, a constaté un journaliste de l’AFP.
Des militaires en arme, des policiers et des véhicules de secours ont afflué vers le lieu de la fusillade.
Des témoins ont indiqué à l’AFP avoir entendu plusieurs coups de feu aux alentours de 20h00. La foule qui se pressait dans les rues les a quittées précipitemment.
« On a entendu plusieurs coups de feu, trois peut-être, et on a vu plusieurs personnes courir. L’une d’elle est tombée, je ne sais pas si c’est parce qu’elle a trébuché ou parce qu’elle a été touché. Les gens du bar ont crié « ferme, ferme » et le bar a été fermé », a raconté un témoin joint par l’AFP et confiné dans son appartement.
Dans un tweet, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a dit être en train de suivre « la situation au centre de veille du ministère de l’Intérieur » avec le secrétaire d’État Laurent Nunez. « Nos services de sécurité et secours sont mobilisés. Ne propagez pas de rumeurs et suivez les conseils des autorités », ajoute le tweet.
Le premier ministre a précisé que le tireur, blessé par des militaires de Sentinelle avant de prendre la fuite, est « identifié » et est connu pour des faits de « droit commun ».
Cette fusillade intervient alors que la France vit sous une menace terroriste élevée depuis la vague d’attentats jihadistes sans précédent qui a fait 246 tués depuis 2015.