Gaz : L’Algérie pourrait devenir un importateur dans 10 ans
Actuel grand exportateur de gaz, l’Algérie pourrait bien perdre ce privilège et en devenir un importateur net en 2030, rapporte le site algérien Hydrocarbures.
Le site spécialisé impute cette situation à une demande domestique qui devient de plus en plus importante ou point de menacer les réserves et, partant, le statut d’exportateur. Selon Mustapha Hanafi, responsable du pôle hydrocarbures au ministère de l’Energie algérien, la consommation domestique augmente ainsi plus vite que la production.
Cela porterait un grand coup à l’Economie du pays qui compte énormément sur les recettes importantes de l’exportation du gaz naturel, la consommation interne d’hydrocarbures et d’électricité étant couverte par des subventions publiques. De ce fait, l’importation implique une hausse considérable des dépenses en devises.
Le site rappelle qu’ en juin dernier, les problèmes persistants de déficit et de dettes de la Société nationale de l’électricité et du gaz (Sonelgaz) ont conduit les autorités à envisager un projet de loi portant sur une baisse drastique des subventions publiques. Le texte en préparation prévoit d’indexer les prix de vente du pétrole, du gaz, du GPL et de l’électricité aux coûts de production. A cela, s’ajouteront des taxes prévues pour le raffinage et le transport du pétrole brut« .
La situation serait d’autant plus compliquée pour l’Algérie, car le pays n’est pas doté de plateformes adaptées à l’importation de gaz, la majorité des structures étant en effet conçues pour l’exportation, observe le responsable algérien.