L’approvisionnement en électricité en plein hiver pourrait être touché de plein fouet dans le cas d’une prolongation du mouvement de grève dans les centrales nucléaires, a alerté le gestionnaire du réseau de transport d’électricité en France (RTE).

Après dix jours de grève dans le nucléaire, la production nucléaire française devait déjà atteindre son plus bas niveau en 30 ans en 2022 en raison du nombre élevé d’arrêts de réacteurs dus à des problèmes de corrosion et de maintenance planifiée, à un moment où l’Europe est confrontée à une crise énergétique en raison des sanctions sur l’approvisionnement énergétique russe. Les grèves ont touché près d’un tiers des réacteurs nucléaires français, a déclaré à Reuters un responsable du syndicat de l’électricité, retardant la maintenance de bon nombre d’entre eux alors qu’EDF s’efforce de remettre une partie de son parc en ligne à temps pour l’hiver.

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L’approvisionnement en électricité a également été affecté, le syndicat FNME-CGT organisant des grèves continues sur les salaires dans certaines centrales nucléaires et d’autres installations énergétiques. Quelque 16,3% de l’effectif total a rejoint la grève nationale, selon EDF. Le 18 octobre, la représentante de la FNME-CGT, Virginie Neumayer, a déclaré à Reuters que 20 réacteurs sur un total de 56 avaient été touchés par les grèves, dont 17 étaient confrontés à des retards dans leurs programmes de maintenance.

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Les opérations de maintenance se poursuivent sur les réacteurs actuellement hors service, selon EDF. La grève fait partie d’une grève générale du 18 octobre qui a touché le trafic ferroviaire, les écoles et d’autres secteurs.