Immobilier

Le groupe Chaabi met le turbo sur les résidences universitaires

Ynna Holding, à travers sa fondation qui pilote les projets du groupe sur ce volet, accélère la cadence. Le groupe prévoit, en effet, d’élargir son parc de résidences universitaires à travers le Royaume pour répondre à une demande de plus en plus grandissante. Dans ce sens, le groupe Chaabi envisage des extensions et de nouveaux projets qui seront déployés cette année. Ainsi, il a procédé au lancement des travaux d’extension de la cité de Kénitra, avec pour objectif de porter la capacité d’accueil de 1480 à 2300 étudiants à 2016. Selon Sadek Belfqih, porte-parole de la Fondation, les nouveaux pavillons seront aménagés avec des salles d’eau à l’intérieur des chambres suite à la demande exprimée. De même, d’autres projets d’extension vont suivre dans les autres villes et une nouvelle ouverture est prévue à Tanger dans les mois à venir, ainsi que la création du complexe scolaire Al Qalam à Marrakech. Il faut dire que le business des résidences universitaires a pris de l’ampleur ces dernières années où plusieurs opérateurs se sont lancés, notamment dans les principales villes du Royaume (Rabat Casablanca, Agadir, Marrakech, Tanger etc.). Soulignons que le groupe Chaabi compte plusieurs projets parmi lesquels, le complexe scolaire Al Qalam à Agadir, le noyau universitaire à Essaouira, les cités universitaires à Kénitra, ou encore à Mohammedia et Laksar Lakbir.

Plusieurs acteurs se positionnent

Et rien n’est laissé au hasard. En plus des chambres résidentielles, chaque complexe dispose de salles de travail, salle de jeux, salles TV, salle de tennis de table, terrain de football, basketball, en plus d’un espace WIFI, précise le groupe. « Les résidences disposent également de commodités qui répondent aux besoins des résidents tels qu’un service médical, un complexe social, une superette, un espace restauration et une mosquée », ajoute Sadek Belfqih. En termes de tarif, il faut noter 600 DH par personne en chambre double par mois.Soulignons que la fondation a mobilisé d’importants investissements ces dernières années pour répondre à la demande. Sadek Belfqih souligne que pour la ville de Kénitra, le montant de construction de la cité a couté plus de 110 millions de DH, auxquels il faut ajouter un supplément de 40 millions de DH pour l’extension en cours. Pour la cité Les Dour Talaba (1200 élèves en termes de capacité), l’investissement est estimé à 5 millions de DH. « Et d’autres investissements sont prévus dans les prochaines années pour des entretiens, des extensions et de nouvelles constructions », explique le groupe. Cependant, force est de noter que malgré les efforts et les investissements autant par l’Etat et le privé, la demande reste largement insatisfaite.

 
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