Honteuse instrumentalisation
Ahmed Akhchichine est un homme politique, il est normal qu’il ait des adversaires. Mais il n’est attaqué ni sur sa gestion ni sur ses positions politiques. Ses détracteurs n’utilisent qu’un simple accident de la route. Sa fille, Kenza, a eu un accident, causant des dégâts matériels, un poteau électrique, et ce avec un défaut de permis. Elle a été présentée au procureur qui lui a infligé une amende en plus de la réparation des dégâts causés. C’est la procédure normale dans ces cas, quand il n’y a pas de dégât corporel. La justice estimant que l’amende est une sanction juste.
Ce n’est pas l’avis de certains sur les réseaux sociaux qui auraient préféré que cette jeune fille soit emprisonnée, injustement, pour assouvir leurs bas instincts. La thèse défendue est que Akhchichine a utilisé son pouvoir et a usé de sa position pour protéger sa fille. D’abord, quel est le père qui ne soutiendrait pas son enfant en cas de problème ? Ensuite, cette thèse présume que la justice marocaine est sous influence, or nous avons tous l’espoir de fonder un véritable état de droit et les dernières décisions assurant l’indépendance des procureurs va dans ce sens. Maintenant la décision prise par le procureur découle non pas de l’intervention de quelqu’un mais de la nouvelle vision de la justice marocaine qui privilégie les peines alternatives à la prison. L’amende en fait partie parce que la société n’a aucun intérêt à envoyer en prison une jeune fille juste pour un défaut de permis. Nous sommes donc loin de l’abus de pouvoir et devant une décision de justice rationnelle.
Cette campagne dévoile une nouvelle fois la haine qui s’exprime sous anonymat.
La rédaction