Anas Houir Alami, directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) était hier « l’invité » de la commission des finances, des équipements, de la planification et du développement régional à la Chambre des conseillers pour la grande explication avec les députés sur le rôle de cette institution, son mode de fonctionnement et les modes de contrôle de ses activités. Les élus de la nation, toutes couleurs partisanes confondues ont interpellé le patron de la CDG notamment sur sa politique de gestion, la bonne gouvernance du groupe et les secteurs d’activités, la masse monétaire brassée et surtout ils ont formulé le souhait de voir ce groupe soumis au contrôle de l’institution parlementaire. Répondant point par point, Anas Houir Alami a rappelé aux députés que le contrôle existe bel et bien et il est multiforme. En bon pédagogue, il leur a expliqué qu’une une commission de contrôle composée du ministère de l’économie et des finances, du Gouverneur de Bank Al-Maghrib, de deux membres appartenant à la Cour Suprême veille au grain et régulièrement tenue au courant sans oublier le rôle de la commission d’audit et des risques et celle des investissements stratégiques. Après avoir exposé le bilan de son groupe, Anas Houir Alami , tourné vers l’avenir à révélé aux députés le plan stratégique de la CDG pour 2015 avec objectif 65 milliards de dirhams d’investissements et son ambition d’aider à moderniser le secteur financier pour une meilleure attractivité des investissements étrangers.