Il fait l’actu : Driss Jettou, Président de la Cour des comptes
Les absents ont toujours tort. Ce proverbe s’applique parfaitement aux élus de la nation et responsables gouvernementaux qui ont brillé hier mercredi par leur absence à l’occasion de la présentation par Driss Jettou, Président de la Cour des comptes, du bilan des activités de son institution devant les deux Chambres du Parlement.
Dans un rapport d’une trentaine de pages donné à qui on aurait donné le titre suivant : Contes et mécomptes courants ! , Driss Jettou administré un véritable cour magistral, en disséquant de A à Z la gestion des deniers publics, les défaillances dans la gouvernance, les dysfonctionnements dans l’appareil exécutif et bien d’autres carences à combler et des comportements à revoir quand on a la responsabilité de veiller à la gestion de la chose publique.
Dans l’exposé de Driss Jettou, tout y est passé au crible. Cela va
De la préparation de la loi des finances et fossé entre prévisions et réalisation. Il en veut pour preuve à titre d’exemple le déficit budgétaire ayant atteint 6% en 2011 alors que la loi des finances s’était fixé un déficit de 4%.
Autre dossier brûlant exposé est celui de l’endettement. Ainsi on apprend que la dette du Trésor a atteint 554 milliards de dirhams à fin 2013, soit 62% du produit intérieur brut(PIB) et l’ensemble de la dette publique tourne à 678 milliards de dirhams, soit plus de 76% du PIB.
Autre sujet qui fâche est celui des retraites et de la caisse de compensation. Jettou tire la sonnette d’alarme en soulignant l’impératif d’introduire des réformes au plus vite.
Donc en bon gestionnaire, Driss Jettou a fait la radioscopie de tous les secteurs défaillants tout en proposant dessolutions.et ne dit ou on ne fait rien, on est complice, voire
Maintenant la sagesse dit : So on ne sait pas, on est ignorant mais si on sait et on ne dit ou on ne fait rien, on est complice, voire criminel !