Mohamed Benaissa souffle ce mois d’août la 36^ème bougie du festival d’Asilah. Il doit être plus que comblé d’avoir réussi à inscrire Asilah (déjà riche  par son histoire : http://fr.wikipedia.org/wiki/Assilah) et son festival dans les agendas  incontournables.

Il y a 36 ans, rares ceux et celles qui pariaient sur la pérennité de ce festival mais aujourd’hui, cette manifestation est devenue un must pour le gotha mondial de la culture et de la politique avec un programme riche et varié.

Le cru de cette année en est la meilleure illustration. Outre le fait que le Bahreïn est l’invité d’honneur de cette édition, les thématiques collent à l’actualité brûlante.

Parmi les colloques, on peut relever celui de l’Etat nation et les unions régionales dans les pays du Sud, thème qui a été débattu  les 8 et 9 août  par de grosses pointures de la politique, de l’économie et de la culture.

Un autre colloque s’est ouvert hier pour s’achever jeudi  et porte sur le développement durable et le changement climatique : quel rôle pour les organisations multilatérales ?

Et si vous êtes à Asilah du 20 au 22 août, un colloque doit vos interpeller : « Les Arabes demain : attentes et sort ».

A ce niveau, on ne peut qu’évoquer et à titre d’exemple, la mémoire de Feu Mohamed Choukri ou le soudanais Tayeb Salah  qui ont bien connu, rêvé et fêté Asilah et son festival.