Il fait l’actu : Mohamed Boussaid, ministre de l’Économie et des Finances
La sixième édition du Forum de Paris-Casablanca Round s’est tenue hier mercredi 4 février à Casablanca sous le thème: « Challenges inédits cherchent politique soutenable ». Hommes politiques, patrons de presse, chefs d’entreprises, grands patrons, tous ont répondu présent à l’appel comme à l’accoutumée, dans une salle totalement comble. Et Mohamed Boussaid qui a donné le coup d’envoi de cette édition 2015. Le ministre de l’Économie et des Finances, a fait remarquer que le Maroc s’est fixé le cap de l’émergence économique pour les années à venir. Dans son discours, il est notamment revenu sur les principaux indicateurs de l’économie nationale. « L’émergence est nécessaire pour un pays comme le Maroc qui doit répondre aux aspirations de ses jeunes qui sont nombreux chaque année à rejoindre le monde du travail. Le cap de l’émergence économique que nous nous sommes fixés à l’aube de ce nouveau monde qui se dessine devant nous, est tout à fait à notre portée, si on arrive à accélérer l’industrialisation de l’économie de notre pays, à construire de nouveaux moteurs de croissance par l’investissement dans l’éducation, l’innovation et les reformes structurelles à forts impacts sur notre compétitivité économique. Ceux qui émergeront sont ceux qui auront su se renouveler », a-t-il souligné. Pour lui, le Maroc fait partie de ces pays, et s’y est résolument attelé. La sortie de crise est possible et elle repose sur deux vecteurs : la transition énergétique et écologique, et la révolution numérique. Le processus de tertiairisation de l’économie est engagé, grâce aux grandes réformes sectorielles et à la maitrise reconnue des grands métiers mondiaux. Les exportations à haute valeur technologique ont un effet d’appel, en témoigne le nombre grandissant d’IDE industriels.
Boussaid a également mis l’accent sur le chantier de la réforme du système éducatif national. Pour lui, le challenge le plus important se situe dans la réforme de l’enseignement. Il est vital pour le Maroc d’investir dans l’éducation pour garantir l’égalité des chances.