Il fait l’actu : Mohamed Moubdii
La question du relèvement de l’âge de la retraite à 62 ans voire à 65 ans à l’horizon 2020 mise sur le tapis en 2012, est revenue avec force cet été suscitant polémique et controverse entre gouvernement , syndicats et formations politiques.
Les syndicats à l’instar de l’UMT (Union marocaine du travail) estiment que le relèvement doit être une option et non pas une obligation, le gouvernement vient de trancher.
Dans une déclaration accordée à notre confrère Al Akhbar parue dans son édition de ce vendredi, Mohamed Mboudii, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement , charge de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration a affirmé que le gouvernement a préféré traiter ce dossier directement avec le Conseil économique, social et environnemental estimant que le CESE est une constitutionnelle officielle au sein laquelle toutes les franges de la société y sont représentées (Syndicats, patronat, représentants des chambres professionnelles) et sont toutes concernées par ledit projet de réforme.
Moubdii a ajouté que le projet soumis au CESE a fait l’objet d’un consensus des membres de la Commission nationale de la réforme du système de la retraite et par conséquent l’avis du Conseil économique constituera l’avis de toutes les franges de la société.
Interrogé sur la note envoyée par les centrales syndicales rejetant le projet, le ministre a nié avoir reçu une telle missive appelant les syndicats à soumettre leurs propositions directement au CESE et à les défendre.
Affaire à suivre