Il fait l’actu : Salaheddine Mezouar
Le ministre des affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar n’est pas allé par quatre chemins hier jeudi lors de la réunion conjointe de la commission des affaires étrangères des deux chambres du parlement au sujet des derniers développements que connait le dossier du Sahara Marocain.
Loin de la langue de bois, Mezouar a parlé carte sur table en pointant l’Algérie, ennemi No 1 de notre intégrité territoriale. Il a mis en exergue le robinet dollar et les sommes colossales instrumentalisées par Alger pour l’achat des voix et des consciences en adoptant une nouvelle stratégie après son échec au niveau officiel international. Ainsi , Alger a changé le fusil d’épaule en adoptant un travail de sape , d’infiltration et de lobbying touchant les parlements, la société civile, les universités et autres canaux parallèles à l’échelle internationale. Le ministre a appelé les parlementaires, les partis politiques, les médias, la société civile et tous les acteurs concernés à répondre par l’action au lieu de la réaction. En un mot, les combattre par leurs propres moyens. Surtout que l’agressivité d’Alger s’est accrue ces derniers temps dans une fuite en avant pour masquer ses problèmes internes. Son rôle actif et nocif dans la nomination d’un envoyé spécial de l’organisation de l’unité africaine en est la preuve. La même situation aux abois que vivent les mercenaires polisariens de plus en plus contestés par la population séquestrée de Tindouf.
Mezouar s’est attaqué dans son exposé à l’envoyé spécial de l’ONU, Christopher Ross qui a fait volte face dans ses positions et dans son dernier rapport soumis au Conseil de sécurité, épousant pratiquement les thèses des séparatistes.
Mezouar a rappelé que le Maroc ne permettra jamais de sortir du cadre défini pour le processus de
négociations autour du Sahara marocain.
Mezouar a mis en garde contre les répercussions sur toute la région en cas d’un éventuel échec à trouver une solution au dossier du Sahara marocain.