Interview

« Il ne sert à rien de choisir des filières qui ont la cote si celles-ci ne correspondent pas aux objectifs de carrière »

Proposant un mélange entre le modèle français et américain, Mundiapolis capitalise sur ses 38 filières et la double diplomation pour se démarquer de la concurrence. Autre avantage de l’université basée à Casablanca, son taux élevé d’insertion professionnelle.

Challenge : Quelles sont les filières que vous proposez et celles qui ont le plus de succès ?
Amine Bensaid : L’Université Mundiapolis propose 38 filières toutes accréditées et réparties en 6 pôles d’enseignement : Sciences de la Santé, Ingénierie, Business School, Sciences Politiques, Sociales et Juridiques, Formation Executive. Nous offrons des formations d’excellence pédagogique dans toutes nos filières. Je pourrai dire que celles qui ont aujourd’hui la cote sont nos filières Sciences de Santé, Ingénierie et Business School, car ce sont les filières qui préparent pour des secteurs à fort besoin de recrutement. Nos parcours en double diplomation rencontrent aussi un franc succès. Par exemple, notre parcours en double-diplomation de grade Master (BAC +5) en science politique avec l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux – Sciences Po Bordeaux. Nous sommes d’ailleurs la seule université au Maroc et en Afrique à proposer un tel parcours !

Qu’est-ce qui différencie Mundiapolis et quelle valeur ajoutée proposez-vous à vos étudiants ?
L’une des forces de l’Université Mundiapolis est sans aucun doute son modèle pédagogique unique à mi-chemin entre le modèle français (la spécialisation) et le modèle américain (la créativité et la liberté d’esprit). Nous formons des étudiants compétents, les meilleurs spécialistes dans leur domaine, tant sur le plan des compétences techniques que comportementales. Autre avantage de l’Université Mundiapolis : nos parcours de double diplomation internationale. Nous avons signé de nombreux partenariats avec plusieurs institutions d’enseignement supérieur en Europe (Staffordshire University en Angleterre, de nouvelles conventions avec IAE de Grenoble, Université Savoie Mont-Blanc…), aux États-Unis (Auburn University) et en Tunisie (Université Centrale), visant à accélérer la mobilité internationale de nos étudiants et enseignants. Côté entreprises, nous avons conclu plus de 40 accords de partenariats avec des entreprises de différentes tailles et ce, dans tous nos secteurs de formation. L’exemple le plus récent est notre partenariat stratégique avec Bombardier et le Groupement des Industries Marocaines Aéronautiques et Spatiales (GIMAS) pour les accompagner dans leur déploiement sur le territoire marocain.

Quel est le taux d’insertion de vos diplômés et les secteurs qui recrutent le plus ?
Aujourd’hui, ce sont 91% de nos diplômés qui trouvent un emploi correspondant à leur formation moins de 9 mois après leur diplomation et 50% moins de 3 mois. Ces chiffres parlent d’eux même et sont le résultat de notre programme d’accompagnement MundiaTawjih® dédié à l’insertion professionnelle. Ce programme vise à doter nos étudiants de la méthode et des outils pour gérer leur employabilité et nous permet d’être au plus près des attentes des entreprises du marché. En ce qui concerne les secteurs qui recrutent le plus, les secteurs de pointe comme l’aéronautique, le génie industriel et l’électronique ont d’énormes besoins en recrutement. Par exemple, l’aéronautique est un secteur en pleine croissance avec plus de 12.000 emplois créés tous les ans. Cette forte croissance s’accompagne d’un besoin crucial de compétences humaines et techniques à laquelle il faut répondre avec une formation adéquate. C’est pourquoi nous avons récemment signé une convention de partenariat avec deux acteurs clés de l’aéronautique, Bombardier et le GIMAS, afin d’assurer la formation initiale et continue aux métiers de l’ingénierie aéronautique.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes bacheliers ?
Mon conseil aux bacheliers qui s’apprêtent à faire le choix de leur parcours universitaire est de bien réfléchir à leur projet professionnel avant de s’engager dans un cursus. Il ne sert à rien de choisir des filières qui ont la cote si celles-ci ne correspondent pas aux objectifs de carrière et de vie du bachelier. Il est vrai qu’aujourd’hui, les offres universitaires sont diverses et multiples et le choix d’une université plutôt qu’une autre peut s’avérer difficile. En plus de l’excellence académique, le bachelier doit s’intéresser aux programmes d’échange que l’établissement propose, les partenariats avec les entreprises et, bien évidemment, la vie étudiante ! L’épanouissement des étudiants est important, même à l’extérieur des cours. C’est pourquoi il faut penser aussi aux associations culturelles et sportives et qui reflètent le dynamisme de l’université.

 
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