En discussion entre Bank Al Maghrib et les banques depuis plusieurs mois, le dispositif de mobilité bancaire devrait être décliné sous forme de réglementation de place (directive ou circulaire de la banque centrale)  dès la rentrée. Il faut souligner que jusque-là, changer de banque n’est pas chose aisée pour les clients insatisfaits au Maroc surtout pour ceux d’entre eux qui sont engagés sur des contrats de long terme, notamment un crédit immobilier ou un produit d’assurance-vie. En effet, la migration induit inévitablement des coûts trop élevés pour le client. Selon une récente enquête conjointe de la Banque centrale et de la Banque Mondiale, les Marocains sont près de 60% à se déclarer mécontents de la qualité des prestations qui leur sont offertes.