Ingénieur pubard
Même si l’on est le fils de quelqu’un, on n’en a pas moins le besoin de se faire soi-même. L’héritier d’une des plus grandes agences de communication de la place a fait ses classes par le bas et à l’international, avant de revenir poser sa pierre à l’édifice familial.
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Le marche sur les pas de mon père”. Voilà un adage que l’on peut attribuer à My Ahmed Kadiri, au vu de son parcours. Comme son père, il a choisi la filière de l’ingénierie avant de se tourner vers le conseil en communication. Mais ce n’est pas parce qu’il est le fils de Hamid Kadiri qu’il est seulement un simple héritier. Avant tout, il a commencé son parcours dans la communication par le bas. Il s’est forgé sa culture pub parce qu’il est “tombé” dedans dès son jeune âge. My Ahmed Kadiri ne marche pas sur les traces de son père uniquement professionnellement, mais aussi humainement, s’inspirant de son éthique des affaires. Il arbore une courte barbe, un brin négligée, mais néanmoins suffisamment fournie pour avoir été probablement voulue. Certes, ce n’est pas un signe d’appartenance idéologique, mais plutôt le “fashion statement”, d’un “hipster” qui s’assume. On ravise ce jugement pour se rappeler qu’il fait partie d’une corporation qui peut réellement se targuer de suivre la tendance au plus près. Voire se targuer d’être un “trendsetter” (leader d’opinion). Le reste de sa mise est dans la continuité. Il porte des vêtements confortables de ceux qui passent de longues journées au bureau. Un gilet assorti complète le tableau, sans rappeler forcément la tenue “corporate” dans un autre genre.
Né en 1985, à Casablanca, My Ahmed y passera autant son enfance que son adolescence, jusqu’au terme de ses études secondaires. Il est le cadet des quatre enfants d’un publicitaire connu et reconnu, qui lui assura un cadre protégé et une quiétude familiale, propice à son épanouissement. A cette époque là, la ville garde encore de beaux restes de fleuron de l’Afrique du Nord qu’elle a été, façonnée par l’histoire et la proximité géographique. Un pont entre l’Europe toute proche et l’Afrique d’où le pays puise ses racines. On se souvient de cette période, quand les tendances américaines font leurs coups d’essais dans la capitale économique du Royaume, avant de migrer vers Paris.
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