Intelligence sécuritaire. Désamorçage des guerres militaires et amorçage des batailles technologiques [Par Mehdi Hijaouy]
L’histoire a permis de relever que les Conflits, au fil des siècles, se sont accrus et que les armes et stratégies se sont alambiquées.
Dans le passé, la guerre s’enclenchait, pour des raisons principalement liées à la conquête d’un territoire, à une suprématie étatique, à des discordances religieuses, culturelles, cultuelles et ethniques ou encore pour un pays pris sous le protectorat, de se libérer du joug du colonialisme et de gagner son indépendance. Il en était aussi des guerres civiles ou révolutionnaires, nettement moins fréquentes de nos jours, dont le principal objectif consistait à renverser le pouvoir politique en place, considéré comme arbitraire ou peu démocratique et de le remplacer par un gouvernement légitime, démocratique et populaire.
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Aujourd’hui, avec l’évolution accélérée des technologies, la guerre a pris de nouvelles formes, avec des pourtours axés, principalement, sur des équipements et des artilleries, à portées atomiques et électroniques. L’ère de la guerre classique, où affrontements de face-à-face entre armées, est révolue.
Vers la naissance de nouvelles formes de Guerres
Au XXIème siècle, les géopoliticiens et les stratèges les plus chevronnés consentent que, dans la quasi-majorité des cas, toute guerre qui fait surface, quels que soient les acteurs, les pays ou les continents qui y sont impliqués, prend la forme d’une unique figure, à portée technologique, imbriquée et/ou dissimulée sous / dans différentes couleurs : économique, psychologique, ou encore informationnelle.
Une guerre d’illusion, mystifiée par le pouvoir algérien
Entre des voisins, se sont toujours dissipés des sentiments conflictuels, d’une manière ou d’une autre, le plus souvent, où l’une des parties, par panique, affolement ou pure jalousie, refuse, catégoriquement, d’accepter la préexcellence de l’autre. Tel est le cas de la junte militaire algérienne qui, depuis des décennies, s’est accaparée le pouvoir, de manière illégitime, liberticide et arbitraire, chez le peuple frère et voisin, feignant, depuis l’ère des temps, un faux conflit avec le Maroc, dans l’objectif d’empêcher l’opinion publique (leurs citoyens) de consacrer toute sa pensée et sa raison, en vue d’apprécier, avec minutie et en l’absence de toute brume, la situation alarmante de leur pays.
Un tel affrontement relève de la pure fiction et ne permettrait, dans aucun cas de figure, d’atteindre des résultats appréciables et bénéfiques, si ce n’est faire l’objet de « ricaneries » de la communauté internationale, voire même de s’enfoncer dans une parfaite guerre civile, tel est bien le cas aujourd’hui.
Pendant que le Maroc avance dans des foulées de géants et s’impose, en tant que force régionale vivace et permanente, son voisin fonce dans des fosses septiques. Pourtant, S.M. le Roi Mohammed VI, grâce à son grand cœur et à son esprit pacifique, ne cesse de tendre la main à ses voisins, malgré leurs airs mesquins, immatures et de mauvaise foi. Une aubaine qui allait conduire l’Algérie vers le chemin du développement, à tous points de vue, surtout à un temps où le Maroc est une véritable puissance, faisant même partie du Bloc mondial le plus influent, orchestré par les Etats-Unis d’Amérique, aux côtés, singulièrement, d’Israël, de l’Angleterre ou encore de l’Australie.
Le monde, absorbé dans une véritable Guerre électronique
Appelées technologies de pointe ou encore high-tech dans le jargon anglophone, celles-ci sont considérées, comme les techniques les plus avancées à une période donnée. Parmi ces technologies de pointe, l’électronique, les réseaux et l’informatique représentent des armes puissantes qui permettent à un pays de se positionner et de se démarquer à l’échelle internationale.
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L’ère où un pays produisait et/ou amassait des armements pour se distinguer est pratiquement abolie : aujourd’hui, c’est l’ère de la maitrise du cyberespace et de la bonne conduite des batailles technologiques, intégrant, prioritairement, les axes électroniques, informationnelles et économiques.
Appel sincère aux pays qui perdent leurs énergies et leurs richesses – lesquels se reconnaissent – pour acquérir de l’armement en énormes quantités, le plus souvent sans même savoir s’en servir, à revoir leurs stratégies à deux sous, pour s’orienter dans la voie de la sagesse et de recourir ainsi à l’assistance des puissances pour les accompagner dans leurs politiques de développement.
Aussi, serait-il fort important, aujourd’hui, pour les puissances et l’ONU de réfléchir, sérieusement, à instaurer une paix mondiale pour tous, à l’aune d’une guerre mondiale technologique et moderne, désormais diffuse et non linéaire. A cet égard, la position du Royaume chérifien en reste une parfaite illustration, caractérisée par l’appui, sans failles, apporté à son voisin, pour l’éclairer dans ses politiques dans ce nouvel ordre mondial.
Par Mehdi Hijaouy
EXPERT EN SECURITE, SURETE, RENSEIGNEMENT ET INTELLIGENCES ECONOMIQUE ET STRATEGIQUE
Fondateur du Washington Strategic Intelligence Center
Exécutive MBA en « Stratégie d’Influence, Négociation et Guerre Psychologique » – EGE[1], Paris.
Exécutive MBA en « Management des Risques, Sûreté Internationale et Cybersécurité » – EGE, Paris.
[1] Ecole de Guerre Economique