Jared Kushner au Maroc après une tournée dans la région
Jared Kushner, gendre et conseiller principal du président Donald Trump, qui a entamé mardi une deuxième tournée avec un emploi du temps chargé à la recherche de soutiens pour son « plan de paix » controversé appelé Deal du siècle et rejeté par les Palestiniens, est arrivé au Maroc jeudi. Il a rencontré Cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyan (MBZ), prince héritier d’Abou Dhabi en visite privée dans le royaume, information rapportée ce vendredi par le Jérusalem Post (Jared Kushner arrives in Morocco, meets MBZ and foreign minister of Oman) citant sans le nommer un responsable de l’administration américaine.
Kushner a rencontré en outre Youssef Alawi bin Abdullah, ministre des Affaires étrangères d’Oman. Il était accompagné de l’envoyé spécial pour le Moyen-Orient, Jason Greenblatt, du représentant spécial pour l’Iran, Brian Hook, et de l’adjoint du président Avi Berkowitz.
Selon le responsable, les réunions ont été « extrêmement productives » et ont servi de suivi à l’atelier « Paix et prospérité » de Bahreïn.
En l’absence d’informations officielles et en attendant de savoir si Kushner et son équipe rencontreront également de hauts responsables marocains, il est à rappeler que le Roi Mohammed VI l’avait reçu le 28 mai dernier.
Au cours de cette deuxième tournée visant à finaliser le volet économique du plan de paix et à discuter des ressources possibles pour financer la vision de l’administration américaine, Jared Kushner et son équipe s’étaient entretenus le mardi avec le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane, le mercredi avec le roi de Jordanie, Abdallah II, et en Israël avec le premier ministre Benjamin Netanyahu. Le jeudi après midi, la délégation américaine a été reçue au Caire par le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi avant de s’envoler pour le Maroc, dernière étape de cette visite avant le retour à Washington pour soumettre un rapport au président Trump, au vice-président, Mike Pence, au secrétaire d’État, Mike Pompeo et au conseiller à la sécurité nationale, John Bolton.