La Galaxy tremble depuis le 10 novembre. Les Protoss, humanoïdes dotés de pouvoirs mentaux, vont prendre leur revanche sur les insectoïdes, les zerg, et les humains (Terrans) devront à nouveau lutter pour leur survie, dans un univers ravagé par la guerre.

L’éditeur de jeux américain, Blizzard, a lancé le 3eme volet de sa franchise Starcraft II legacy of the void. Le jeu de référence des «sportifs électroniques», dominé par la scène coréenne, revient, et fait du neuf avec des recettes qui fonctionnent.
Au menu, un jeu de «stratégie», où il faut créer sa base, l’approvisionner en ressources naturelles pour lancer la production d’armes et avoir des troupes pour se lancer à la conquête de ses ennemis. Si le jeux n’est pas sanglant, il s’agit du «kriegspiel» (jeu de guerre) dans sa version électronique. On n’est pas là pour jouer, c’est la guerre, et la guerre se gagne en écrasant complètement son ennemi.
Comme de coutume, avec cette série de jeux, on retrouve trois espèces, et donc trois types de jeux. Les Terrans, humains, proposent un style de jeu basé sur l’équipement et la consolidation de base, lorsque les zergs noient sous la masse de leurs troupes d’insectes leurs ennemis. On s’enterre en hibernation jusqu’au moment fatidique, où il faudra envahir un monde et le réduire en cendres, façon nuage de criquets. Les Protoss, eux, sont plus fins à jouer, avec une énorme puissance de feu, peu d’effectifs, mais très gourmands en ressources.
Qu’on ne s’y trompe pas. Starcraft c’est du «sérieux». Blizzard a revu sa copie, afin de proposer des parties plus rapides, en mode multijoueurs. D’ailleurs, avec la nouvelle tendance des jeux «coopératifs», il sera désormais possible pour deux joueurs de se partager une même base, et ses ressources, pour triompher de ses deux opposants ou de l’ordinateur.
Evidemment Starcraft est également une légende. Dans ce troisième volet, on clôt le «fil narratif» de l’histoire, en mode solitaire, et on découvre au fil des «victoires» et des missions, l’histoire derrière cette guerre qui oppose les trois factions de l’Univers. D’ailleurs, une «cinématique» digne du grand écran est disponible pour découvrir les tenants de cette nouvelle aventure, dans laquelle on découvre (enfin) le visage des mystérieux Protoss.
Question gameplay, on a affaire à du jeu de stratégie. Ce qui signifie qu’il faut s’adapter et avoir une «vision» de ses objectifs, et automatiser ses actions, au point qu’elles soient naturelles, sans passer des heures à hésiter entre une nouvelle unité de forage de mine et un nouveau «blindé». Rapidité est le maître mot, mais cela stimule le sens de la stratégie,  la cohérence dans ses décisions et surtout son agilité motrice des doigts.
Au final, Starcraft ne formera pas des serial killers, mais certainement des généraux d’armée.
>>Prix: 39,99 euros sur Battle.net