JO-2024 : le CIO approuve de nouvelles disciplines
Avant même les Jeux de Tokyo, le Comité international olympique (CIO) doit valider lundi le programme des JO-2024 de Paris, avec comme préoccupation : moderniser sa fête du sport.
Le principal enjeu, objet d’intenses rivalités en coulisses entre prétendants au label olympique, porte sur les sports « additionnels » admis aux côtés des 28 invités classiques des Jeux d’été. Parmi ces nouveaux venus, qui n’ont aucune garantie d’intégration durable, l’escalade, le skateboard et le surf figureront déjà aux JO de Tokyo, reportés d’un an à l’été 2021. Mais le CIO n’attendra pas ce premier test pour trancher leur sort à Paris et préfère donner dès maintenant « des certitudes » aux athlètes comme aux organisateurs, expliquait en juillet son patron Thomas Bach.
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Le suspense est donc mince et escalade, skateboard et surf devraient être confirmés sans encombre. Tout comme le breakdance, préféré par Paris-2024 au karaté présent à Tokyo, et qui avait soulevé l’enthousiasme lors des Jeux olympiques de la jeunesse de Buenos Aires en 2018. Ces quatre sports « contribuent à rendre le programme des JO plus jeune, plus urbain, avec un meilleur équilibre entre les sexes », avait d’ailleurs vanté Thomas Bach en mars 2019, après un premier avis favorable. Au spectacle né de ses prouesses acrobatiques, qui n’ont cessé de progresser depuis sa naissance dans les années 1970 sur le bitume du Bronx, le breakdance ajoute une dimension artistique rare aux Jeux d’été.
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Le CIO devra par ailleurs trier parmi les propositions des fédérations olympiques pour toiletter leurs épreuves, avec deux critères : ne pas dépasser le quota total de 10.500 athlètes et ne pas impliquer de nouvelles constructions de sites.
Avec AFP