Portrait : Kamal Nasrollah, Directeur associé de Baker & Mckenzie
Il a côtoyé la famille Royale durant ses années lycée, mais son parcours s’est essentiellement fait à l’international. Après avoir appris le métier dans les plus grands cabinets d’avocats, il a posé ses valises au Maroc pour revenir aux sources.
« Prenez-les à un âge précoce et vous en ferez ce que vous voulez”, conseille un célèbre proverbe jésuite. Peut-être que feu Hassan II avait-il à l’esprit une telle recommandation lorsqu’il a développé le Collège Royal et en a fait une véritable institution et un vivier de futurs responsables. Il est vrai que les relations se tissent à n’importe quel âge, et parfois décident d’un parcours, orientent une carrière, attirent l’attention d’un monarque et peuvent même changer une vie. Le Collège Royal regroupe traditionnellement, autour d’un jeune prince un certain nombre d’autres jeunes de son âge, issus de différents milieux, de différentes régions et dont le seul mérite est l’excellence dans les études. Pris en charge par le Souverain, les heureux élus reçoivent une éducation de choix au même titre que leurs camarades et néanmoins princes. Kamal Nasrollah est de ces chanceux qui n’a pas oublié d’avoir côtoyé la grandeur, et apprécié les fastes et l’apparat du Palais Royal et avoir profité d’une opportunité unique. Il nous reçoit dans un immense bureau, où la salle de réunion côtoie sa table de travail. A l’arrière, une toile de style pointilliste, avec des accents orientalistes, rehausse le ton plutôt sobre de l’ensemble. C’est un genre plutôt britannique, somptueux sans être clinquant, qui reflète dans l’imaginaire les cabinets de grands capitaines d’industrie.
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