La culture de l’avocat atteint 8000 hectares au Maroc
Encore à 7 000 Hectares en superficie totale plantée en 2020, la culture de l’avocat vient de dépasser au Maroc la barre de 8 000 hectares dans le sillage d’une année de forte extension.
Il faut dire, que compte tenu de la demande croissante de la consommation locale et à l’export, cette production est susceptible d’augmenter encore, alors que plusieurs nouveaux entrants notamment dans la région du Gharb (où se concentrent 90% des surfaces plantées) qui se caractérise par un climat doux, ni trop chaud en été ni trop froid en hiver avec une température moyenne de culture se situant entre 13 et 29 degrés (la condition idéale est de 25 degrés pour les mois les plus chauds et de 15 degrés pour les mois les plus froids). Coté récolte, elle a lieu entre septembre et mai, notamment pour les variétés dominantes que sont Fuerte, Zutano et Bacon ou encore les Greenskin qui sont disponibles à partir de la fin septembre et les Hass à partir de novembre.
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Pour ce qui est des débouchés, l’avocat marocain est très apprécié à l’échelle internationale pour sa saveur, sa couleur, son calibrage et le fait que les LMR sur le fruit sont faibles, voire inexistantes. Outre l’Europe, la Russie, les pays du Golfe et l’Asie apprécient de plus en plus les avocats marocains. Et ce ne sont pas moins de 25.000 tonnes qui sont exportés chaque année par notre pays sur une production totale annuelle estimée à près de 50.000 tonnes toutes variétés confondues.
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Le seul grand inconvénient de la culture de l’avocatier, c’est sa propension à être très consommatrice en eau (avec deux irrigations par jour pendant une demi-heure par hectare). Ce qui fait monter au créneau bon nombre de défenseurs au Maroc de la préservation prioritaire des ressources hydriques, qui réclament l’arrêt pur et simple des extensions des surfaces plantées en avocat et prônent d’évoluer notre culture arboricole vers des fruits beaucoup moins consommateurs en eau.