La déroute des devises émergentes franchit un palier
Le risque d’intervention américaine en Syrie est un prétexte supplémentaire pour se tenir à l’écart des devises jugées les plus risquées, au premier rang desquelles celles des émergents, et se réfugier sur le yen, le franc suisse ou le dollar. La correction prend ainsi des allures de déroute pour essentiellement la roupie indienne, son homologue indonésienne et la livre turque. Leurs banques centrales et gouvernements ont pourtant déployé tout l’arsenal de gestion de crise (interventions, déclarations, taxes…), mais en vain. A suivre