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La production marocaine de fruits et légumes n’est pas encore au RDV de la certification GlobalGAP

Alors que le contexte actuel mondial intime les consommateurs, notamment en Occident, à être encore plus regardants quant à la qualité et la sécurité alimentaire, de plus en plus d’importateurs et distributeurs européens exigent, désormais, de leurs fournisseurs –qu’ils soient communautaires ou non–, de disposer de la certification GlobalGAP – Good Agricultural Practice – qui s’impose  aujourd’hui comme un référentiel mondial incontournable pour la Bonne Pratique Agricole, en tenant compte aussi bien de la préservation de la biodiversité et de l’environnement, le bien-être social, ou les origines géographiques des produits et des aliments nutritifs.

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Aussi, les producteurs marocains de fruits et légumes pour lesquels l’Union Européenne représente le principal débouché à l’export (pour près des deux tiers), ont tout à gagner à adopter au plus vite ce label pour soigner leur compétitivité, voire pour survivre. Malheureusement sur les quelques 100.000 producteurs certifiés Global GAP dans le monde, seule une centaine (à tout casser) sont originaires du Maroc.  Parmi eux, le GIE Ajida originaire de la région de Dakhla qui, depuis sa création en 2015, a inscrit ce label comme axe stratégique de son développement. Moins de cinq ans après, cet acteur produit aujourd’hui près de 20.000 tonnes de tomates, 7.000 tonnes de melon de printemps, ainsi qu’une quantité importante de fruits rouges. La totalité de la récolte qui est certifiée non seulement Global Gap mais également BRC ( NDLR : La Norme Mondiale de Sécurité des denrées alimentaires est une création et une propriété de la compagnie British Retail Consortium  ) et Grasp ( NDRL : certification en matière de pratiques sociales ) , est destinée à l’export, notamment vers son nouveau partenaire SOFRUCE-MARIA, une entreprise familiale française spécialisée dans l’importation et l’exportation de fruits et légumes frais depuis plus de 50 ans, avec une présence commerciale sur 25 pays et un chiffre d’affaires de près de 90 millions d’euros (près d’un milliard de dirhams).

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Espérons que la trajectoire du GIE Ajida fasse des émules parmi d’autres agriculteurs marocains, d’autant que la crise du Covid-19 risque d’accélérer les exigences de certification et en faire de véritables barrières non tarifaires. 

 
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