La rente coûte 100 milliards à Casablanca
Une commission d’élus s’est penchée sur le patrimoine de la ville. Après des mois de travail, elle a publié son rapport. Celui-ci est accablant, la ville perd près d’un milliard de dirhams par an au profit de rentiers qui, parfois, n’ont même pas la décence de s’acquitter du loyer symbolique fixé par des contrats léonins quand ils existent. Dossier réalisé par Jamal Berraoui
- Mauvais père de famille
Si ces deux cas retiennent l’attention parce qu’il s’agit d’établissements en vue, les déperditions sont beaucoup plus graves ailleurs. Les biens communaux n’ont pas été gérés en bon père de famille depuis toujours.
- Tout refaire
Il suffit de lire les recommandations de la commission Mabchour pour se rendre compte de l’étendue des dégâts. Abus de biens sociaux
- Que commence la chasse aux farzyiates
La commission d’enquête sur le patrimoine de la ville vient de rendre un rapport sur la richesse sous exploitée de Casablanca. Au moins 500 millions de dirhams échappent aux caisses de la ville. Si le rapport n’a examiné que 20% du patrimoine de la ville, les responsables appellent déjà à la chasse aux sorcières.
Chasse aux sorcières ou résolution des problèmes ?
Une question demeure : et à présent, que faire ? Certes il faut arrêter l’hémorragie, mais surtout capter cette manne financière pour financer les grands chantiers de la ville.
Ce dossier sera disponible dans le Challenge #435, en vente dès lundi 16 septembre chez votre marchand de journaux.