Energie

L’AIEA fait profiter le Maroc de son expertise

La mission de la délégation de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) se poursuit au Maroc. En une semaine, les experts de l’AIEA devraient aider le Royaume dans l’évaluation de ses capacités énergétiques nécessaires à un programme fondé sur l’électricité nucléaire.

 

De G à D: Abdelkader Amara et Mikael Chudakov

 

Pour mesurer l’importance de cette mission, il n’y a qu’à voir les membres de la délégation de l’AIEA. On y trouve, en tête, Mikael Chudakov, Directeur Général Adjoint de l’Agence. En compagnie des responsables marocains, avec à leur tête Abdelkader Amara, le ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, les experts devraient évaluer, conformément aux standards internationaux, les infrastructures nucléaires nationales en vue de l’identification des points d’amélioration.

Abdelkader Amara fonde beaucoup d’espoirs sur cette visite. Les résultats de cette mission apporteront, en effet, plus de lumière à la prise de décision politique concernant le programme électronucléaire national, a-t-il expliqué. A ce propos, il faut souligner que le Maroc s’est engagé, depuis plus de vingt ans, dans la réalisation d’une étude technico-économique et dans le choix du site qui a conduit, dans un premier temps, à l’identification d’un portefeuille de plateformes potentielles aboutissant à la qualification d’un site final pour abriter la première centrale électronucléaire dans le Royaume.

Cette étude sera actualisée en tenant compte des éléments nouveaux inhérents au contexte international, à la technologie nucléaire et également aux besoins prévisionnels nationaux en électricité, ce qui devrait permettre d’aboutir à la qualification d’autres sites.

Afin d’assurer le développement et l’exploitation sûre des futures installations nucléaires, la mise en place effective d’une autorité nationale de sûreté et de sécurité nucléaire et radiologique ne saurait tarder. A en croire le ministre, l’entité devrait être opérationnelle au plus tard au début de l’année 2016.

 
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