L’après Covid 19 commence aujourd’hui [Édito]
Quelle formation pour les bacheliers ? C’est un casse-tête chaque année pour les intéressés, mais aussi pour leurs parents. Ceux qui choisissent l’enseignement privé n’ont pas moins d’angoisses, loin de là.
D’abord il n’y a aucune information objective, factuelle, sur la qualité de la formation des différentes écoles. Ensuite le choix des filières n’est vraiment pas une chose aisée. Selon l’inventeur de Google, 90% des métiers de demain n’existent pas. Sans arriver à cette extrémité, on part dire que les transformations sociétales et environnementales créeront des opportunités et que des filières verront leurs issues bouchées. C’est pour cela qu’il faut une information beaucoup plus exhaustive. Malheureusement, cela n’a pu être le cas cette année à cause de la Covid-19. Mais nous devrions y réfléchir pour que le choix d’une formation ne soit plus hasardeux.
Lire aussi | Tanger : interdiction des autorisations de déplacement professionnel
Le coronavirus a imposé beaucoup de changements. Les règles sanitaires pour la fête du mouton sont beaucoup plus strictes. Cela n’empêche pas certaines personnes d’exprimer leur incompréhension. Elles auraient voulu qu’elle soit interdite. Cette position oublie que c’est un moment économiquement important : ce sont deux milliards de DH qui sont transférés des villes vers les campagnes. Il n’est pas possible de priver nos éleveurs de cette manne, alors même que la saison a été très difficile et que l’alimentation du bétail ayant vu ses prix flamber.
Lire aussi | DGI : suspension du référentiel des prix de l’immobilier
De jeudi à dimanche, 43 marocains déclarés admissibles à l’école Polytechnique passeront l’oral à Benguerir. L’espoir est grand d’avoir un contingent inédit d’admis. Parmi eux, 21 sont issus du lycée de Benguerir. On ne peut que s’en féliciter. Mais il nous faut réfléchir aux moyens de pousser l’éducation nationale vers l’excellence. Il y a trop de déperditions de talents à cause des failles de notre système et c’est une destruction de richesses.