Interview

Larabi Jaïdi : « Des signes de l’amorce d’un début de convalescence se manifestent »

L’année 2020 s’est montrée atypique. Par l’ampleur de la crise mondiale provoquée par le coronavirus, autant que par l’effort budgétaire dont le Maroc a fait preuve pour soutenir son économie. Face à un tel chambardement, il est difficile d’imaginer de quoi l’année 2021 sera faite pour l’économie nationale. Nous avons demandé à l’économiste Larabi Jaïdi d’en tracer les grandes lignes. 

Challenge : Comment évaluez-vous aujourd’hui la situation économique du Maroc ?

Larabi Jaïdi : Une économie qui tente de sortir progressivement d’un sérieux choc brutal et à forte intensité. A fin décembre, nous avons bouclé une année horrible avec une récession d’environ 7%. Il est donc naturel que l’économie garde et gardera encore les traces de ce cataclysme. Une perte du capital productif avec les fermetures définitives d’unités de production, une perte d’emploi, un creusement de la pauvreté et des inégalités, des secteurs plus déboussolés que d’autres, le tourisme notamment et le transport, les secteurs de capital humain (éducation et santé) perturbés. Les statistiques sont suffisamment parlantes. Mais des signes positifs se dessinent : un amortissement de l’intensité du choc par les mesures de soutien de la demande et de l’offre, un déficit du commerce extérieur qui bénéficie de la contraction des dépenses d’investissement et de consommation des ménages, une résilience des transferts des MRE, la préservation de nos entreprises par des perfusions financières, un matelas d’avoirs extérieurs qui garantissent une crédibilité à l’international, ce qui permet de mobiliser des ressources à coût supportable.

Des signes de l’amorce d’un début de convalescence se manifestent. Mais la sortie n’est pas encore assurée : l’environnement international est encore perturbé, la crise sanitaire n’est pas totalement contrôlée et ne le sera pas encore pour quelques mois, avant que la politique des vaccins ne produise ses effets sur le retour à un rythme d’activité normal, en mettant fin à la complexité du processus de confinement/déconfinement. Les signes de convalescence ne relèvent pas de la pure spontanéité des marchés. Ils sont la conséquence d’une politique économique qui a produit des effets de «containement» de la crise et qui amorce par la nouvelle loi des finances et quelques projets de réformes, comme la création du Fonds et de l’Agence, une volonté de mettre l’économie sur les rails de la relance.

Lire aussi | Marché de l’emploi : les secteurs qui recrutent en 2021

Challenge : Le déclenchement de la crise sanitaire a complètement perturbé la dynamique du système économique et ses ressorts internes, remettant en cause à la fois les programmes d’investissement préétablis et les objectifs correspondants. Peut-on espérer un vigoureux retour de l’investissement en 2021 ?

L.J. : Un retour vigoureux vraisemblablement. En tout cas, si les réformes qui, fléchant l’investissement se mettent en ordre de marche coordonné et sont exécutées dans des délais maîtrisés. Un retour vigoureux n’est pas réductible au montant de l’enveloppe financière publique mobilisé à cet effet. Sa composante publique annoncée est importante. Le taux de l’investissement national pourrait même se révéler plus élevé que dans la période anté-crise, le PIB connaissant un recul. Mais la vigueur de l’investissement dépend de la qualité de la dépense, de l’affectation de l’investissement, des programmes et projets portés par les agents économiques. L’investissement global est porté par divers acteurs. Tout dépend de la volonté publique et des anticipations des investisseurs privés et de l’état de confiance des financeurs internationaux.

Le signal donné par l’Etat à travers le montant est fort. Face à la réduction des ressources fiscales par la baisse de l’activité économique, les reports des échéances des paiements de l’impôt, l’Etat a mobilisé d’importantes ressources externes valorisant le crédit dont dispose le pays dans les marchés des capitaux et auprès des organisations financières internationales pour financer la relance économique par une injection de crédits. Mais l’investissement public, y compris celui des Établissements et Entreprises publics, représente environ la moitié de la formation brute de capital fixe, la deuxième moitié relève du secteur privé et des investissements directs étrangers.

L’investissement privé est encore dans une situation d’expectative, hésitant sur les décisions à prendre dans un environnement non encore stabilisé. Quant à l’investissement international, les démarches de prospection, d’attraction des investisseurs étrangers pour transformer la crise en une opportunité sont louables. Il n’en demeure pas moins, que tout dépendra de l’anticipation que feront les entreprises internationales sur l’évolution de l’environnement de l’investissement dans notre pays.

Challenge : L’Etat a montré sa volonté d’augmenter son effort de dépenses, en annonçant 230 milliards de DH d’investissement public pour 2021. Jamais le budget de l’investissement public n’a dépassé la barre des 200 milliards de DH. Comment soutenir tous ces projets d’investissements programmés, sachant que la bulle de la dette grossit aussi ?

L.J. : Le montant annoncé, est un montant qui agrège les dépenses d’équipement du budget affectées aux différents départements de l’Etat pour le financement de programmes des infrastructures sociales (éducation et santé) et des infrastructures de base (ports, aéroports, route). Il comprend aussi les investissements des Établissements et entreprises publics financés par leurs ressources propres, des ressources d’emprunt et des transferts du Budget de l’Etat. Les EEP jouent un rôle important dans l’aménagement du territoire pour le rendre attractif à des investisseurs privés. Il comprend enfin, une estimation de ressources mobilisées à travers le Fonds d’investissement et dont la finalité est multiple : des partenariats public-privé, etc.

Lire aussi | Impôt : un projet de décret adopté sur les professions et activités exclues du régime du bénéfice forfaitaire

Une large partie de ces financements (budget général et programmes des EEP) seront financés par la dette. C’est normal dans une conjoncture aussi complexe. L’endettement n’est pas condamnable en soi. L’économie d’aujourd’hui ici ou ailleurs, est une économie de la dette. Tous les agents économiques : Etat, entreprises, ménages financent leurs projets par l’emprunt. Diaboliser la dette, quel que soit son montant ou son usage est insensé. La question est celle de la soutenabilité de cette dette, de son profil, de son coût, de son affectation, de son mode de gestion, de ses effets inter-générationnels. Certes, il faut veiller à éviter les dérives de la dette : surendettement, gaspillage de la ressource, transfert des charges sur les générations futures sans créer les conditions d’une diversification des sources de richesses. Sans faire de parallèle, le Japon, une des économies les plus performantes dans le monde, a un taux d’endettement de 220% du PIB, les Etats-Unis ont un ratio encore plus élevé. Certes, nous ne sommes pas une puissance économique disposant d’une monnaie/devise de placement. Mais nous sommes une économie qui cherche à consolider ses assises, mobilise des ressources internes et externes tout en veillant par une gestion active de la dette, à ne pas dépasser le seuil de soutenabilité. Si nous n’arrivons pas à élargir nos ressources ordinaires et continuons à dépenser au-delà de nos capacités actuelles et futures, nous courons effectivement un grand risque. Des indicateurs de suivi sont établis à cet effet et sont suivis par les autorités financières et monétaires. S’ils ne sont pas respectés, nos autorités seront rappelées à plus de prudence par les organismes internationaux ou par les agences de notation. Je n’ai aucun doute que les responsables ne courront pas le risque d’être confrontés à un mur financier ou de retomber dans les conditionnalités des Organisations financières internationales.

Challenge : Le Maroc a déployé une batterie de mesures pour atténuer le choc de la pandémie. En raison de ces dépenses exceptionnelles, le déficit budgétaire atteindrait près de 8% du PIB. Le gouvernement espère le ramener à 6,5% du PIB en 2021 dans l’hypothèse d’un rebond de l’activité de 4,8%. Qu’en pensez-vous ?

L.J. : Le gouvernement n’avait pas le choix. La crise appelait un engagement fort de l’Etat pour amortir le choc, venir en aide aux démunis, préserver le tissu économique et les capacités de reprise. Tous les pays de par le monde, ont vécu avec des intensités différentes, les mêmes tensions. Ils ont tous actionné la dépense publique en la finançant en partie par les déficits publics. Le retour progressif à un taux de déficit « soutenable » s’impose. La soutenabilité budgétaire à moyen terme, doit être préservée. La préservation sur une base durable de cet objectif, passe par l’accélération de la réforme fiscale, la réforme de la gestion de la dépense publique, si l’effort d’amélioration des recettes doit être relancé, il n’en reste pas moins que l’augmentation de la pression fiscale sans élargissement de l’assiette pourrait avoir, au-delà d’un certain seuil, des conséquences négatives sur la relance de l’activité économique. Il est donc essentiel de prendre en compte la dimension économique de la réforme de la fiscalité et de l’inscrire dans une vision cohérente et globale à long terme. Des progrès dans les méthodes et mécanismes des choix et de la gestion des investissements publics, permettront d’implémenter et d’améliorer l’impact des réformes clés, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé et des infrastructures.

Challenge : Dans le secteur privé, plusieurs décisions d’investissement décalées à 2021 ont été confirmées. Quelle lecture faites-vous de cette tendance ? Est-ce à dire que l’investissement privé retrouverait son niveau antérieur cette année ?

L.J. : Si la tendance se confirme, ça serait un excellent signal pour le cours de l’année. Aujourd’hui, les entreprises s’interrogent aussi sur le comportement de la demande des ménages. De plus, la dette privée a pris de l’ampleur et les entreprises sont encore sous perfusion. Elles ont accès aux lignes de financement et aux garanties de l’Etat, mais toutes ces ressources sont orientées vers le financement de l’exploitation, l’allégement des charges, les achats de consommations intermédiaires. A date d’aujourd’hui, les lignes de crédit n’ont pas encore été totalement activées. Les entreprises souffrent d’une faiblesse des fonds propres. Il est donc difficile d’envisager une relance de l’investissement si elles n’assainissent pas les dettes et consolident leurs bilans. Puis, les capacités de production inutilisées donnent encore une marge pour relancer la production sans investissement additionnel. Enfin, l’investissement des entreprises n’a pas le même effet – en tout cas sur l’emploi- quand il s’agit d’extension des capacités, de modernisation des équipements ou de créations nouvelles.

Lire aussi | Banque mondiale : la crise sanitaire offre une fenêtre d’opportunités au secteur privé marocain

Challenge : L’importance des investissements au Maroc ne se traduit pas en croissance et en création d’emplois, selon la Banque mondiale, qui pousse à réviser le modèle de développement afin d’accorder davantage d’importance au secteur privé. Qu’en pensez-vous ?

L.J. : Changer le modèle de développement est aujourd’hui partagé par toutes les institutions et tous les acteurs nationaux. De la plus haute autorité du pays au citoyen lambda, en passant par les élus et les représentants des corps organisés. Beaucoup d’analyses ont été produites sur les dysfonctionnements du modèle actuel et notamment, sur le paradoxe des niveaux élevés des taux d’investissement et du faible contenu en emplois de la croissance.

 Alors que l’économie marocaine affiche un taux d’investissement particulièrement élevé par rapport à ses pairs régionaux, ses performances en matière de croissance ne sont pas significativement meilleures. Ce décalage invite à s’interroger sur l’efficience de l’investissement au Maroc. D’où provient ce décalage ? Une première explication réside dans l’allocation des investissements publics aux infrastructures. Deuxième explication, la politique d’investissement du gouvernement, concentrée sur de grands chantiers, nécessite du temps avant que les bénéfices ne se matérialisent. Troisième explication, certaines contraintes qui entravent le développement du secteur privé, aux premiers rangs desquelles les carences au niveau de l’administration et les problèmes de corruption, les situations de rente, les difficultés d’accès au foncier et les difficultés en termes de transfert de propriété, les problèmes d’accès au crédit pour les PME, et l’inefficience du marché du travail imputable notamment, à la faiblesse du capital humain. De façon plus générale, le modèle de développement en place depuis plusieurs années, repose avant tout sur un effort d’accumulation du travail et du capital et non sur celui de l’efficience. La divergence de la productivité du travail au Maroc par rapport aux autres pays de la région, est à ce titre éloquente. Pour optimiser la croissance, il faudra recentrer les efforts d’investissement sur l’amélioration de la productivité, ce qui nécessitera à la fois une réorientation des investissements vers des secteurs à plus forte valeur ajoutée, notamment dans l’industrie, ainsi qu’une nette amélioration du climat des affaires.

Challenge : Le gouvernement table sur une croissance de plus de 4% en 2021. Pensez-vous que cette prévision risque de ne pas tenir ?

L.J. : C’est une prévision vraisemblable. Elle exprime en fait, un rebond mécanique. C’est presque un résultat comptable, il intervient après une année où la récession a atteint un seuil sans précédent. Il est déjà arrivé à la croissance marocaine de connaître un fort rebond après une ou deux années de récession. Vers la fin de la décennie 80, la croissance avait atteint 12% à la suite de deux années précédentes où les taux de croissance étaient négatifs. C’était lors de la période des grandes sécheresses. Cette année, 3-4% sera donc le résultat d’un automatisme et d’un effet d’impulsion de la politique de relance. Le plus important n’est pas le rebond de l’année en cours, mais les taux de croissance qui seront réalisés dans les années 2002 et 2003. La question est, quand l’économie reconstitue-t-elle ses capacités de production, quand retrouvera-t-elle le niveau du PIB réel et du PIB par habitant d’avant la crise. La croissance des années à venir, empruntera-t-elle un sentier plat de 2 à 2,5% ou entamera-telle une pente de croissance ascendante ? Tout dépendra comment seront négociés et mis en œuvre les réformes nécessaires. Notre économie doit développer sa résilience face aux risques des chocs économiques ou de la résurgence de pandémies. L’engagement dans un sentier de croissance forte et soutenable à moyen et long terme, dans un contexte d’ouverture et de turbulence, restera tributaire des réformes permettant de rehausser la compétitivité du tissu productif. Cela passe par la mise en œuvre d’une nouvelle politique développement, l’émergence d’une diversification des activités, pour éviter que l’économie ne soit rythmée par les conditions climatiques ou demeurer vulnérable aux chocs extérieurs.

Lire aussi | Maroc-USA : signature d’un mémorandum d’entente pour protéger les biens culturels marocains contre le trafic illicite

Challenge : A quoi ressemblera l’économie marocaine en 2021 ?

L.J. : A une économie en voie de convalescence, qui se fraie sa voie de sortie d’une crise à triple chocs. L’année 2021 sera cruciale pour l’avenir de l’économie. C’est une année particulière à plus d’un titre. Elle sera marquée par une conjoncture politique électorale qui n’est pas toujours un environnement favorable à des anticipations rationnelles et positives. C’est une année d’attentisme, la machine économique ne fonctionne pas à plein régime, le gouvernement et l’administration ont l’esprit ailleurs, le secteur privé se replie sur la gestion courante en attendant plus de visibilité. Souhaitons que la surenchère politique n’entrave pas les initiatives de réformes figurant dans l’agenda gouvernemental. 2021 sera probablement une année de débat sur le nouveau modèle de développement. Et incite non seulement à une réflexion apaisée sur nos enjeux, nos défis et nos choix du futur, mais voit aussi l’implémentation de projets ou programmes consensuels qui infléchiraient les tendances héritées du passé.

Mais c’est aussi une année qui s’annonce avec une pluviométrie plus clémente, porteuse d’une sortie du cycle de sécheresses et qui garantiraient quelques points de PIB additionnels. Il est encore trop tôt pour être sûr d’une bonne performance agricole, mais les prémices sont là. C’est aussi une année où les prévisions de l’économie mondiale tablent sur une relance dans tous les continents, ce qui crée des conditions favorables sur le comportement de la demande externe adressée au Maroc.

Mais dans ce contexte où des incertitudes persistent, il ne faut pas s’attendre à ce que l’économie marocaine connaisse une métamorphose de ses structures en un temps aussi court. La transformation structurelle est un processus de moyenne et longue durée. Son accélération dépend d’une alchimie de facteurs où se mêlent les conditions de l’environnement, le jeu des acteurs, la pertinence des politiques économiques. La bonne combinaison des composantes de cette triptyque est déterminante dans la réalisation de performances quantitatives et qualitatives de notre économie.

Challenge : Quels sont les défis économiques pour le Maroc en 2021 ?

L.J. : On peut énumérer longuement les défis économiques pour le Maroc en 2021 : la transformation structurelle, la diversification sectorielle, la cohésion sociale, une plicy-mix optimale, le respect des règles et des normes, une administration efficace de la gouvernance, la maîtrise des risques, les réformes du capital humain dans l’éducation et la santé, le numérique, les souverainetés budgétaire et monétaire etc… Mais tous ces défis ne peuvent être relevés que si l’on réunit les conditions non économiques essentielles à l’efficacité économique et à l’équité sociale. Elles se logent dans les institutions, elles se manifestent dans les comportements des acteurs. On peut les résumer en cinq challenges.

Lire aussi | Groupe Renault : voici ce qu’il faut retenir du plan stratégique de Luca De Meo

Le premier, est celui de renforcer la confiance dans les institutions. La véritable question posée à notre société, est celle de substituer la qualité des institutions aux rapports interpersonnels de confiance. Le comportement des acteurs économique et sociaux laisse apparaître des fois un niveau élevé de méfiance vis-à-vis de l’autre, sinon de défiance à l’encontre des institutions. la cause de ce mal serait à rechercher dans ce mélange de corporatisme, de clientélisme et d’étatisme du « modèle» marocain qui, du fait de sa nature hybride, donnerait lieu à un fort sentiment d’injustice, à un «dialogue social » réduit à la portion congrue. Le cercle vicieux de la défiance induit une perte de crédibilité de la compétition, favorisant la corruption et entretenant des rentes qui empêcheraient les réformes utiles de voir le jour. Le coût économique et social de cette « défiance » s’avère considérable, le déficit de confiance réduisant significativement et durablement l’effort, la croyance en la valeur travail et en conséquence à l’effort de créativité.

Le second, est celui d’assurer la transparence et le respect des règles et des normes et le rendre compte dans la gestion de la décision publique. Ce challenge est public, d’une ardente actualité et d’une grande sensibilité. La notion de « transparence » recouvre deux acceptions. La transparence administrative, c’est-à-dire le fait pour l’administration de porter à la connaissance du public les informations dont elle dispose. La transparence du fonctionnement de l’administration, c’est-à-dire le fait que l’administration rende des comptes des informations sur ses coûts, son fonctionnement et ses performances. Le manque de « rendre compte » dans la gestion de la décision publique, la transgression des règles et des normes établies par la loi nourrissent des mouvements de défiance de l’opinion publique, alimentent le malaise social. Autrement dit, l’effectivité des lois doit être le critère d’efficience de l’action publique.

Le troisième, consiste à promouvoir le goût du risque et de l’innovation, en cultivant et entretenant cet « animal spirit » dans le comportement des acteurs privés sans lequel la transformation structurelle et la diversification ne peuvent se produire. Enfin, la responsabilité sociale est aussi un des déterminants de la performance de la nation, elle exige le respect de l’équilibre entre les droits et les devoirs pour que la citoyenneté ait un sens réel.

 
Article précédent

Vrai ou Fake sur la Covid-19 au Maroc, vendredi 15 janvier

Article suivant

Transport de marchandises dangereuses : le Maroc et l’Espagne signent un contrat de jumelage