Le champ d’action de Maroc Export doit être élargi
Le domaine de la santé avec les cliniques, le conseil ou la formation… des niches à explorer pour l’export. Des caravanes en Amérique latine ou l’Asie, pourquoi pas.
Challenge. Vous restituez aujourd’hui les résultats de la 7ème caravane de partenariat réalisés en juin dernier dans trois pays africains. Qu’en est-il des précédentes éditions ? Des contrats ont-ils été signés ?
Zahra Maafiri. Nous avons mené une évaluation qui a été présentée lors d’un workshop préparatoire de la septième édition de la caravane qui a relevé les succès et les faiblesses des précédentes éditions. Sur cette base, nous avons bâti le format de cette septième édition. Des entreprises ont pu décrocher plusieurs contrats, comme celui d’électrification de villages dans certains pays. Cela a été réalisable grâce aux contacts de haut niveau et aux introductions des autorités politiques. Elles sont des missions d’envergure qui facilitent l’introduction des entreprises marocaines sur ces marchés. Les caravanes sont alors le moyen déclencheur d’un processus d’engagement d’entreprises vers un chemin d’accès direct aux appels d’offres, aux chambres de commerce…
C. Par rapport à ce que vous misez dans ce genre d’opération, le retour sur investissement est-il à la hauteur de vos ambitions?
Z.M. D’une façon grossière, je dirais qu’aujourd’hui, l’Afrique représente 10% des exportations du Maroc, alors que ce nombre n’était que de l’ordre de 4% ou 5% en 2007. C’est dire que le retour sur investissement est appréciable.
C. Lors de ces caravanes, nous constatons souvent l’absence des grandes entreprises marocaines qui peuvent pourtant être des locomotives pour les autres. Pourquoi ?
Z.M. Il est faux de dire qu’elles en sont absentes. Il n’y a qu’à voir l’implication des banques par exemple. Elles ont épaulé les processus B to B sur place. Là où elles sont installées, elles nous permettent d’accéder à leurs bases de données et contacts. Elles facilitent aussi l’organisation de certaines activités de Maroc Export etc.
C. Cela reste au niveau de la forme…
Z.M. Il y a aussi un travail de fond qu’elles mènent, notamment en ce qui concerne les relations entre opérateurs. Toujours est-il que ce partenariat est toujours à creuser, car nous pouvons aller plus loin.
L’interview complète est disponible dans le Challenge #437, actuellement chez votre marchand de journaux.