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Le Daily Maverick sud-africain : le Maroc, «visage» de l’Afrique moderne

L’influent journal sud-africain, The Daily Maverick, a mis en avant, dans une analyse mise en ligne vendredi, les potentialités du Maroc, soulignant que les progrès réalisés par le Royaume en font «le visage de l’Afrique moderne».

Les succès que le Maroc ne cesse de réaliser en matière de développement émanent d’un leadership, d’une vision et d’une capacité à traduire dans les faits les promesses d’un lendemain meilleur, écrit le journal, soulignant que grâce à cette dynamique réformatrice, le Royaume se présente désormais comme «le visage de l’Afrique moderne».

L’enseignement à tirer de cette success-story est que le Maroc tient ses promesses et utilise efficacement les infrastructures d’envergure mises en place pour la réalisation des objectifs de développement, estime l’auteur de l’analyse Greg Mills, chercheur sud-africain et membre de la Brenthurst foundation, basée à Johannesburg.

Le Royaume ne se contente pas seulement de mettre en place des infrastructures ultramodernes, mais tient à développer des compétences et des systèmes nécessaires tout en mettant en œuvre des politiques adéquates de soutien et d’accompagnement.

L’auteur de l’article fait observer, dans ce contexte, que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a conduit un processus de «libéralisation graduelle» du pays, jalonné par le lancement de projets structurants, y compris le train à grande vitesse (TGV) «Al Boraq», le premier du genre dans toute l’Afrique, ainsi que le Port Tanger Med, le plus grand dans le continent.

Rappelant que le Royaume s’apprête à célébrer le 20è anniversaire de l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres, le journal sud-africain relève le Maroc a tenu ses promesses là où d’autres pays «enregistrent des retards». Et d’ajouter que les réformes menées sous la conduite de Sa Majesté le Roi ont favorisé l’émergence d’un nouveau modèle de gouvernance qui se distingue par son équilibre, tout en lançant de vastes efforts diplomatiques et économiques sur le continent africain.

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Le journal revient, dans cette veine, sur l’essor que connaissent les activités de la Royal Air Maroc (RAM) en Afrique avec l’élargissement de ses opérations en desservant 33 destinations dans 28 pays du continent. Revenant sur le TGV que Sa Majesté le Roi avait inauguré en novembre 2018, le Daily Maverick indique qu’Al Boraq demeure un «chef d’œuvre».

Le train roule à 320KM/h et couvre en deux heures seulement la distance entre Tanger et Casablanca, observe la publication, ajoutant que cette réalisation a donné une nouvelle impulsion à la ville du Détroit dans le cadre d’un vaste plan de modernisation, lancé il y a deux décennies.

S’agissant du Port Tanger Med, dont la seconde phase (Port Tanger Med 2) a été lancée en juin dernier, la publication relève que ce nouveau port a une capacité de neuf millions de conteneurs par an, soit trois fois plus que celle du Port Said égyptien.

L’auteur de l’article évoque également l’usine Renault-Nissan de Tanger qui figure parmi les 900 entreprises installées autour du Port Tanger Med, ajoutant que cette usine remplit six trains par jour de 200 véhicules destinés à l’exportation.

Abordant le volet culturel, la publication sud-africaine indique que la ville de Ouarzazate, affectueusement baptisée «Little Hollywood», joue un rôle de premier plan dans la promotion de l’industrie cinématographique. Le journal rappelle que des films de renom comme Gladiator et Game of Thrones ont été tournés dans cette ville, aussi connue comme étant un centre des énergies renouvelables avec la centrale solaire Nour.

Le Daily Maverick braque, d’autre part, les projecteurs sur la ville de Casablanca, devenue hub par excellence de l’industrie aéronautique où sont implantées 140 entreprises employant quelque 16.700 personnes et comptant des clients de premier plan dont les géants Boeing, Airbus et Bombardier.

L’industrie bénéficie d’une main d’œuvre qualifiée, formée à l’Institut des Métiers de l’Aéronautique, note le journal, rappelant que l’institut a formé 7.000 cadres depuis 2011.

 
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