Innov Invest : Seaf Morocco Growth Fund en tête du peloton
Alors que Green Innove Invest a éclaté au vol en laissant un parfum de scandale amer pour la profession du capital investissement au Maroc (et débouchant surtout sur le scandale du procès de Hynd Bouhia, l’ex-patronne de la bourse de Casablanca), les trois autres véhicules d’investissement nés du programme Innov Invest de la CCG (Caisse Centrale de Garantie) visant à promouvoir le financement de la start-up au Maroc, poursuivent leur bonhomme de chemin.
Et à leur tête, Seaf Morocco Growth Fund, le fonds promu par le gestionnaire international Seaf et géré par sa filiale Seaf Morocco Capital Partners. En effet, ce dernier vient d’atteindre un taux de déploiement de 100% de sa taille initiale de 180 millions de dirhams. Un exploit en 3 ans à peine après son premier closing en avril 2018 à Washington, en marge de la 4ème édition US-Morocco Trade Forum. Il faut dire que l’équipe menée par Meriem Zairi qui pilote également les investissements de l’américain Seaf dans la région MENA, a réalisé pas moins de huit prises de participations dans des start-ups innovantes et dont certains aux ambitions internationales comme Deepsens qui développe entre la France et le Maroc des solutions SaaS d’authentification biométrique par reconnaissance faciale et basées sur l’intelligence artificielle.
Lire aussi | Trois entreprises marocaines dans le Top 100 des entreprises de la région MENA
Outre cette entité basée à Paris, Seaf Morocco Growth Fund a également réalisé des prises de participation, entre autres, dans 3Dental (Healthtech spécialisée dans la dentisterie digitale), eDukaty (Edtech spécialisée dans les classes virtuelles), MeilleurCreditImmo.ma (le 1er comparateur et courtier de crédit immobiliers 100% en ligne), Mazma (Startup spécialisée dans la Fintech) et Sowit (Agritech spécialisée dans l’agriculture de précision en Afrique).
Lire aussi | Marhaba 2021 : colère en Espagne après l’exclusion des ports espagnols
Rappelons que Seaf Morocco Growth Fund vise à accompagner de jeunes start-ups dans leur décollage avec des tickets d’investissement allant de cinq à 20 millions de dirhams. Un plafond que ne dépassent pas également les deux autres véhicules d’Innov Invest et au-delà duquel, aucun opérateur de capital investissement n’est aujourd’hui actif au Maroc, au grand dam des PME marocaines qui ont besoin de renforcer leurs fonds propres à partir de ce seuil. Mais cela est une autre histoire !