Entreprise

Le français Fritec s’implante au Maroc

Après l’Algérie en 2012, Fritec, le spécialiste français du matériel frigorifique, poursuit son expansion en Afrique du Nord en plantant son étendard au Maroc.

Fritec, cette PME basée à Strasbourg vient de créer Frimadis SARL, une entité marocaine dédiée à la vente et la distribution d’équipements autour du froid industriel et commercial (chambres froides, transport frigorifique, etc) ainsi que l’intégration de solutions d’efficacité énergétique. 

Vu la nature de la clientèle visée et afin de maîtriser son développement, cette filiale se concentrera, dans un premier temps, sur l’axe Rabat-Casablanca à partir de son siège et dépôt à Ain Sebaâ. Des ouvertures de succursales, par la suite, dans d’autres régions du pays ne sont pas à exclure, à l’image de Disco Froid Algérie présente dans trois villes algériennes.

L’objectif pour Frimadis SARL est d’être opérationnelle, dès le deuxième semestre 2019, dans un marché marocain de la climatisation en pleine surchauffe (croissance moyenne à deux chiffres au cours de la décennie précédente) et qui tend vers la barre des 2 milliards de dirhams (incluant le segment résidentiel). Quant au marché de l’efficacité énergétique, il n’est, lui non plus, pas en reste sachant que l’économie d’énergie constitue une priorité majeure dans la stratégie énergétique nationale dont l’ambition est d’économiser 12% en 2020 et 15% en 2030 de la consommation énergétique du pays.

Rappelons que Fritec fait partie de la holding KKVB qui contrôle plusieurs PME opérant dans le même domaine de l’ingénierie climatique et les équipements pour CHR (Cafés, Hôtels et Restaurants). Avec ses 60 agences et près de mille salariés (principalement en Europe), ce groupe revendique le rang de numéro 2 de la distribution du matériel frigorifique sur le continent européen avec un chiffre d’affaires de près de 300 millions d’euros (plus de 3 milliards de DH). Il est présent en Allemagne, Autriche, France (Métropole + DOM-TOM), Pays-Bas, Belgique, Suisse, Pologne, Russie, Algérie et, désormais, le Maroc.

 
Article précédent

Vivo veut sa part du gâteau marocain

Article suivant

L’espagnol Decoexsa double le capital de sa filiale marocaine