Le golf en habits de gala
La promotion du golf n’est plus à faire.
Il est fini le temps où ce sport était considéré comme le sport des riches et d’une certaine mentalité bourgeoise, avec tout ce que ce terme peut avoir de péjoratif et de rébarbatif pour la secte des bien-pensants, toujours prêts à dénigrer ce qu’ils ne connaissent pas.
Car, sachons-le bien, le golf était mal perçu dans le monde entier. La faute à tous ces promoteurs qui voudraient en faire un sport populaire en essayant d’y intéresser un large public. Comme celui du football, par exemple.
Funeste erreur, les publics, même s’ils sont tous qualifiés de sportifs, restent très différents les uns des autres.
Une discipline sportive ne ressemble pas à une autre et chacune garde sa spécificité.
On ne regarde pas le tennis comme on regarde un match de rugby, et on ne joue pas au foot comme on joue au golf, alors pourquoi voudriez-vous que les spectateurs de l’un s’enthousiasment pour ce qu’ils ont longtemps considéré comme un non sport, un sport de vieux, un sport que l’on joue peinard, entre partisans du moindre effort. Les avis étaient tranchés mais heureusement ils ont depuis, évolué. Feu Hassan II, interrogé sur ses préférences dans le sport avait répondu de fort heureuse manière : «J’adore le foot, mais je joue au golf ».
Et Dieu sait que cette formulation est devenue l’apanage de beaucoup.
On ne compte plus les adeptes du sport roi (foot) qui se sont voués au golf et y ont trouvé leur bonheur.
Mais le golf a aussi ses adeptes purs et durs. Ils l’ont joué depuis leur plus jeune âge et ils en sont restés passionnés.
De par le monde, ils se comptent aujourd’hui par dizaines, voire en centaines de millions. Aux USA, au Japon, en France et Espagne, le moindre loisir est pour le golf.
Et grâce à une politique savamment menée, sans éclabousser aucune des idées reçues, le Maroc fait partie des nations golfiques d’Afrique.
Certes, l’Afrique du Sud prit une large avance sur nous, alors que la Tunisie, forte de son potentiel touristique, mène une campagne tonitruante pour installer le golf au pays du Jasmin. Au Maroc, le travail entamé depuis les années 70 avec le Trophée Hassan II de Dar Es Salam, initié par le défunt souverain, a pris une ampleur fantastique.
Ennoblis par l’A.T.H, le trophée Hassan II et la Coupe Lalla Meryem qui vont se retrouver cette semaine à Rabat, sont des compétitions à part entière.
Et même plus que ça, parce que ce week-end à Dar Es Salam « the place to be” on va refuser du monde.
Le golf s’il n’est pas devenu populaire, gagne chaque fois en popularité.
Les opérateurs économiques en ont fait leur cible de base.
Et la FRMG (Fédération royale marocaine de golf) a su calmer les inquiétudes des écolos, quant à l’utilisation de l’eau pour l’entretien et l’arrosage des parcours.
Aujourd’hui tout est étudié, pensé, organisé.
ATH et FRMG pour faire bonne mesure, ont le même président. Il s’agit de S.A.R le Prince Moulay Rachid, dont la passion pour le golf joint à un réel souci de l’intérêt du Royaume, ne sont pas contestables.
Alors que demander de plus !
Le golf est entre de bonnes mains.
Qu’on se le dise. Et vite. Avant que d’autres ne le reconnaissent avant vous.