Agroalimentaire

Le groupe Azura devient un champion de l’emploi

Dans notre dossier «Emploi: Les multinationales supplantent les champions nationaux» du 12 juillet 2019, il faisait encore partie des pseudo-champions de l’emploi ou plus précisément, de ceux dont le total des effectifs au Maroc n’était pas loin des 10.000 collaborateurs.

Aujourd’hui, moins de dix-huit mois plus tard, il fait déjà partie du club très fermé des groupes qui dépassent cette barre en termes d’emplois créés au Maroc et qui comptent de grosses pointures, tels les géants étrangers comme Lear Corporation, Yazaki, Renault, Sumitomo/sews, Aptiv ou les champions locaux BCP, OCP, Attijariwafa bank, SGTM et Groupe Marjane. Il s’agit du groupe à capitaux franco-marocain Azura, l’un des plus importants producteurs privés de tomates au monde et qui est implanté au Maroc depuis une trentaine d’années.

Lire aussi |Abdou Diop: « Le Maroc a clairement une opportunité à travers la ZLECAf »

Ce dernier compte, désormais, près de 11.000 salariés (dont plus de 10.000 au Maroc) à travers ses multiples sites de production et de conditionnement, ses dizaines de fermes totalisant près de 1.000 hectares de cultures principalement concentrés sur la région du Souss et ses plateformes logistiques en Angleterre et en Allemagne qui lui permettent de toucher plus efficacement des dizaines de gros clients en Europe.

Lire aussi | ZLECAf : Plus d’opportunités que de risques pour les entreprises marocaines

Il faut dire, que depuis son implantation au Maroc depuis une trentaine d’années en partenariat avec la famille Tazi, ce groupe français a connu un développement fulgurant. Aujourd’hui, Azura Maroc commercialise plus de 100.000 tonnes de tomates par an et tomates cerise principalement en Europe et plus particulièrement sur les marchés français, allemand et britannique. Une montée en puissance que la crise sanitaire et économique du Covid-19 n’a point enrayée ni sur le plan économique, ni le celui de la RSE…puisque le groupe a été, avec un don de 25 millions de dirhams, un des plus grands contributeurs privés non institutionnels au Fonds Covid-19, créé par l’Etat marocain pour en atténuer les méfaits des conséquences économiques et sociales.

 
Article précédent

OCP : les «success stories» de la coopération économique en Afrique

Article suivant

Évolution du coronavirus au Maroc : 1005 nouveaux cas, 443.146 au total, dimanche 3 janvier 2021 à 18 heures