Le groupe KMR met la main sur Sup de Co Marrakech
Le groupe KMR (maison mère de l’Université Privée de Marrakech) poursuit sa boulimie d’acquisitions et de lancement de nouveaux chantiers.
Après avoir raflé l’Université Privée de Casablanca, l’Hôpital Privé de Marrakech (qui était le joyau du Pôle Santé du groupe Saham) et lancé son projet de faculté privée de médecine (pour ne citer que les opérations réalisées depuis 2018), le groupe contrôlé par l’homme d’affaires Mohamed Kabbaj, vient de mettre la main sur Sup de Co de Marrakech. Aussi, après de longs mois de négociations, KMR qui vient de recharger son arbalète de plusieurs centaines de millions de dirhams à l’occasion de l’arrivée à son tour de table, en fin 2018, du fonds panafricain Helios Partners, a réussi à convaincre les actionnaires historiques de ce fleuron des business school à Marrakech, de réaliser une belle sortie en empochant un chèque de plus de 100 millions de dirhams tout en restant minoritaire au sein de leur société qu’ils ont créée en 1987.
Il faut dire que le campus de Sup de Co Marrakech s’étend sur une très belle assiette foncière de quelques hectares en plein Marrakech, sans compter que l’école jouit d’une solide réputation dans son créneau de la formation supérieure en management. Avec un effectif de près de 500 étudiants, la nouvelle acquisition devra contribuer à hauteur d’une trentaine de millions de dirhams dans le chiffre d’affaires 2019 de sa nouvelle maison mère qui compte également une deuxième école de management opérant à la ville ocre (en l’occurrence celle intégrée à l’Université Privée de Marrakech), ce qui permettra de faire jouer des synergies opérationnelles non négligeables entre les deux.
Rappelons que le groupe KMR est né au milieu des années 1980 d’une petite école supérieure spécialisée en informatique et en management (en l’occurrence l’ESIAG de Marrakech). En l’espace de trois décennies, le groupe est devenu aujourd’hui un mastodonte de l’enseignement supérieur (avec de fortes velléités sur la santé également) présent aussi bien au Maroc qu’au Sénégal, avec un effectif global qui devra atteindre les 10.000 étudiants dès la prochaine rentrée universitaire.