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Le Koweitien Al Ajial confie Mansour Eddahbi à Mövenpick

Hôtellerie.  La chaîne hôtelière suisse Mövenpick, vient de réussir un coup de maitre en décrochant auprès du koweitien Al Ajial le contrat de gestion de l’hôtel Mansour Eddahbi, considéré comme un patrimoine touristique de Marrakech. Un transfert qui s’inscrit dans le repositionnement du bras financier du Koweït au Maroc.  par adama Sylla

Depuis qu’Al Ajial Investment Fund Holding, présent au Maroc depuis 2006, a remplacé, sans tambour ni trompette, l’autorité d’investissement Koweitienne (KIA) dans le capital du CMKD, en mai 2012, on attendait de voir davantage comment va  opérer désormais, le bras financier du Koweït au Maroc. Sur la question, le fonds d’investissement qui détient alors depuis trois ans 95% du capital de CMKD, ne semble pas perdre de temps pour dérouler sa stratégie. Après s’être fait remarquer en mars dernier à travers les projets « Wessal Casablanca-Port », le voilà à nouveau qui s’apprête à signer ce 29 avril 2015, une convention avec le Groupe Mövenpick pour la gestion de l’hôtel Mansour Eddahbi de Marrakech. Avant de signer ce contrat de gestion avec l’enseigne suisse, Al Ajial a d’abord pris le temps de mettre 600 millions de DH dans la rénovation du Mansour Eddahbi, Palais des Congrès pour le grand bonheur de Mövenpick.
Ainsi, en accrochant son enseigne au fronton de Mansour Eddahbi, considéré comme un patrimoine touristique de Marrakech, la chaîne suisse comptabilisera deux hôtels dans la cité ocre. En effet, elle a déjà au compteur l’ex-Sheraton dont les travaux de rénovation seront achevés au courant de cette année et son ouverture est prévue avant la fin 2015. C’est dire que la pêche a été bonne pour la chaîne qui mène depuis trois ans une intense opération de prospection et de négociations avec des propriétaires d’hôtels. Selon une source proche de Mövenpick, « le groupe hôtelier, qui est déjà présent à Tanger et Casablanca depuis l’année dernière, cherche à s’implanter dans d’autres villes, notamment Rabat, Fès et Agadir ». 

 
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