Le Maroc devient un tremplin africain pour l’espagnol Indra
Ce spécialiste de solutions technologiques pour les secteurs de défense et de transport, compte désormais ériger en «tremplin pour se développer en Afrique» ses deux filiales Europraxis ALG Consulting Maroc (joint-venture créée initialement avec Moncef Belkhayat avant de devenir filiale à 100%) et Indra Maroc, l’entité la plus ancienne et la plus importante.
Cette nouvelle orientation stratégique a été accompagnée par l’inauguration d’un nouveau siège à Rabat, à l’image des nouvelles ambitions du groupe né à Alcobendas (Communauté de Madrid) il y a 25 ans.
Il faut dire que le Maroc avait été, en 1998, le premier pays en Afrique où cette entreprise technologique a pris pied. Depuis, sept autres implantations sont venues compléter le dispositif africain d’Indra à savoir l’Algérie, le Kenya, la Libye, le Sénégal, le Mozambique, l’Afrique du Sud et la Zambie.
A partir de là, le groupe espagnol a connu au Maroc une croissance exponentielle, notamment en y accompagnant plusieurs établissements publics dans des projets emblématiques tels l’ONCF ou l’ONDA. L’un dans le cadre de l’implémentation du système Da Vinci pour une gestion complète du trafic ferroviaire, notamment pour la LGV.