Actualité

Le Maroc ne figure pas sur la liste des pays sanctionnés par Poutine

Selon l’agence de pesse Tass, le gouvernement de Vladimir Poutine a approuvé, ce lundi 7 mars, une liste d’Etats et territoires étrangers ayant «eu des actions hostiles contre la Russie, ses entreprises et ses citoyens».

Sur la liste des pays concernés par ces mesures de rétorsion, «les Etats-Unis, le Canada, les pays de l’Union européenne, le Royaume-Uni (y compris Jersey, Anguilla, les îles Vierges britanniques et Gibraltar), l’Ukraine, le Monténégro, la Suisse, l’Albanie, l’Andorre, l’Islande, le Liechtenstein, Monaco, la Norvège et Saint-Marin». Il s’agit aussi de «la Macédoine du Nord, le Japon, la Corée du Sud, l’Australie, la Micronésie, la Nouvelle-Zélande, Singapour et Taïwan (considéré comme un territoire de la Chine, mais gouverné par sa propre administration depuis 1949)», précise la même source.

Lire aussi | Guerre en Ukraine. Des compagnies russes passent par le Maroc pour relier l’Amérique du Sud

Le Maroc ne figure pas sur cette liste. Pour rappel, le royaume n’a pas pris part, le 2 mars, à l’opération de vote d’une résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies, condamnant l’intervention armée russe en Ukraine. Pour rappel, le texte a été adopté par 141 votes pour, 5 votes contre (Russie, Bélarus, Erythrée, Corée du Nord et Syrie) et 35 abstentions. La résolution, qui était coparrainée par 96 Etats membres, nécessitait une majorité des deux tiers pour être adoptée. En plus de cela, faisant face à une interdiction formelle des pays de l’U.E, des États-Unis et du Canada de survoler leur ciel à cause de la guerre russe en Ukraine, des compagnies aériennes russes ont jeté leur dévolu sur le Maroc pour relier l’Amérique du Sud.

Hier, le président Vladimir Poutine a enjoint à son gouvernement d’élaborer une liste des pays ayant pris des «décisions inamicales contre la Russie». Au lendemain de l’invasion de l’armée russe de l’Ukraine, du 24 février,  l’UE et d’autres Etats occidentaux ne cessent d’annoncer des sanctions économiques et diplomatiques contre la Russie et des proches de Poutine. Le président russe Vladimir Poutine a estimé jeudi que les sanctions imposées à cause du conflit en Ukraine risquent d’entraîner une inflation mondiale des prix alimentaires, car la Russie ne pourra plus exporter suffisamment d’engrais.

 
Article précédent

Évolution du coronavirus au Maroc. 77 nouveaux cas, 1 161 925 au total, jeudi 10 mars 2022 à 16 heures

Article suivant

Le Maroc et l'Italie renforcent leurs relations dans un contexte de "synergie économique" croissante