Transport maritime

Le Maroc réélu au Conseil de l’Organisation maritime internationale

Le Maroc a obtenu, vendredi 11 décembre, 115 voix sur 160 pour faire à nouveau partie du conseil de l’Organisation maritime internationale (OMI). Le ministère marocain du Transport et de la logistique a salué cette nouvelle comme un signe du « rôle important » du pays en matière de sécurité et de sûreté maritimes.

La réélection du Maroc a, une nouvelle fois, confirmé ses efforts en matière de commerce international et de transport maritime, mais le Royaume reste en dehors des catégories qui le classent comme ayant le « plus grand intérêt » dans le transport maritime international et le commerce maritime. La réélection du Maroc le place parmi les Bahamas, la Belgique, le Chili, Chypre, le Danemark, l’Égypte, l’Indonésie, la Jamaïque, le Kenya, la Malaisie, Malte, le Mexique, les Philippines, le Qatar, l’Arabie saoudite, Singapour, la Thaïlande, la Turquie et Vanuatu.

Ils sont qualifiés de pays de « catégorie C » qui « ont des intérêts particuliers dans le transport ou la navigation maritime et dont l’élection au Conseil assurera la représentation de toutes les grandes zones géographiques du monde ». Si la place du Maroc au sein du Conseil est un signe de la contribution du Royaume au commerce maritime mondial, l’émergence du pays en tant que plaque tournante du commerce entre l’Europe, les États-Unis et l’Afrique pourrait indiquer que le Maroc mérite d’être considéré comme un pays de catégorie B ou A dans un avenir proche.

Les pays de la catégorie « A » sont les 10 États « ayant le plus grand intérêt à fournir des services de transport maritime international. » Cette catégorie comprend actuellement des géants du commerce et du transport maritime comme la Chine, le Royaume-Uni et les États-Unis, mais aussi des choix moins évidents comme la Grèce, l’Italie, le Japon, la Norvège, le Panama, la Corée du Sud et la Russie.

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Si le Maroc ne se hisse pas dans la catégorie « A » dans un avenir proche, la catégorie « B » pourrait également être envisagée. Cette catégorie indique « 10 États ayant le plus grand intérêt dans le commerce maritime international », ce qui inclut les pays commerçants traditionnels tels que les Pays-Bas et l’Allemagne, mais aussi la Suède, les EAU, l’Australie et le Brésil.

Au fur et à mesure que le statut du Maroc dans le domaine de la fabrication et du commerce international se développe, en particulier avec l’émergence prévue de Dakhla en tant que nouveau centre de transit majeur pour le commerce international, le pays pourrait bientôt voir son statut s’élever au sein de l’OMI.

Si l’élection du Maroc dans la troisième catégorie est un motif de célébration, le pays pourrait bientôt prendre place parmi les vingt premiers pays du monde en matière de commerce maritime. L’OMI connaîtra une nouvelle élection en 2023, et le Maroc pourrait voir son statut s’élever encore davantage au sein de l’institution maritime mondiale si les ambitions actuelles du pays se concrétisent.

 
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