Le modèle économique de l’ONCF porte ses fruits
Dans un rapport global sur la compétitivité établi par le Forum Economique Mondial (WEF), le Maroc est classé premier au niveau africain en termes de qualité de l’infrastructure ferroviaire et 34ième au niveau mondial. Cette place est due aux investissements opérés par l’ONCF.
Le Maroc qui occupe la 1ère place au niveau de l’Afrique devance l’Afrique du Sud (3ème), la Tunisie (5ème) et l’Algérie (9ème).
En matière de qualité d’infrastructure globale, le WEF a désigné le Maroc, meilleur pays en Afrique du nord, 3e en Afrique et 6e dans le monde arabe.
Au niveau mondial, notre pays arrive à la 55ème place mais devance ses voisins Tunisien (79ème) et Algérien (106ème). L’Egypte caracole à la 100ème place, la Libye à la 113ème et la Mauritanie à la 123ème.
Les atouts potentiels de l’ONCF
Le bon classement du Maroc en termes de qualité de l’infrastructure ferroviaire est du notamment aux atouts potentiels dont dispose l’ONCF. L’office s’est doté d’un réseau d’une longueur de plus de 2110 km qui a permis d’assurer, en 2014, le transport de 39 millions de voyageurs et 34 millions de tonnes de marchandises.
Le modèle économique de l’ONCF repose notamment sur la modernisation des gares de voyageurs, la logistique, le transport dans des lignes à grande vitesse, la multiplication de l’offre sur certains trajets fréquents, la stimulation de l’activité du fret.
En effet, l’office a adopté un programme d’investissement 2010-2015 de 34 milliards de dirhams dont 70% est déjà exécuté. Pour l’année 2015, l’ONCF prévoit d’investir une enveloppe complémentaire de 3,45 milliards de dirhams pour financer les projets de grandes gares (1,5 milliards de dirhams), les projets de matériel roulant (450 millions de dirhams), programme de développement de plateformes logistiques (400 millions de dirhams), les projets de mise à niveau des petites et moyennes gares (300 millions de dirhams), la liaison du port de Safi (300 millions de dirhams) et les projets touristiques (500 millions de dirhams).