Le plaidoyer de la CFCIM
Des dispositions à clarifier d’une manière formelle, la refonte de l’IS, la dissolution de la Commission locale de taxation, les pistes pour lutter contre l’informel…, la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM) a transmis une batterie de propositions aux Assises de la fiscalité.
Pour la CFCIM à travers sa Commission juridique, fiscale et sociale, le système fiscal marocain a créé aujourd’hui trois catégories de citoyens qui s’accusent mutuellement. D’une part, les salariés qui se lamentent d’être les contribuables les plus faciles à taxer puisqu’ils sont prélevés à la source sans possibilités d’optimisation. Et, ils accusent les chefs d’entreprises de bénéficier de leviers et d’outils pour optimiser leur fiscalité.
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D’autre part, les chefs d’entreprises qui se plaignent des contrôles fiscaux de plus en plus fréquents et accusent l’administration de ne pas lutter contre l’informel qui représente 20% du PIB et qui ne contribue pas au système fiscal déclaratif.
Ainsi, la CFCIM a transmis sa contribution aux Assises nationales de la fiscalité, un plaidoyer pour un système fiscal juste et équitable. Aux yeux de ses experts, plusieurs mesures devraient être adoptées afin d’améliorer le système fiscal.