Le RNI courtise le monde des affaires
En présence de 570 participants dont 450 chefs d’entreprises, du Président de la Chambre des représentants, Talbi Alami, des membres du bureau politique, des députés, des représentants des régions, des ministres du parti et du secrétaire général de l’UMT, Miloudi Moukharik, le Rassemblement National des Indépendants (RNI) a organisé, ce mercredi 29 juin 2016, un ftour-débat sous le thème : « Options économiques d’avenir : le RNI à l’écoute des entrepreneurs ».
Le mot d’ouverture a été donné par Salaheddine Mezouar, secrétaire général du RNI qui devait répondre aux préoccupations du monde de l’entreprise et à plusieurs questions qui fâchent et qui créent un climat malsain pour l’épanouissement et la compétitivité de l’entrepreneur. Quel projet économique à préparer pour rassurer ces créateurs de la croissance ? « Il faut créer un choc de l’investissement et de l’économie », répond Mezouar. Plusieurs pistes sont explorées, dans ce sens par le RNI pour redynamiser l’entreprise marocaine et combler le gap social qui s’est aggravé pendant ces cinq dernières années. « Nous comptons œuvrer, pour les prochaines années, à mettre en place un pacte de stabilité et de croissance avec tous les partenaires », a-t-il affirmé.
Cette rencontre a été aussi l’occasion pour Mohamed Boussaid et Moulay Hafid Elalamy, membres du bureau politique et respectivement ministre de l’Economie et des finances et ministre de l’Industrie et du commerce de faire le bilan, chacun pour son secteur, de la participation du RNI au gouvernement.
Pour le premier, le retour aux grands équilibres macro-économiques a rendu confiance aux investisseurs nationaux et étrangers mais aussi aux institutions financières internationales. Deux grands projets phares ont été divulgués à l’assistance : le Fonds d’amorçage de 50 millions de dollars qui vient d’être signé avec la Banque Mondiale en faveur des startups et le projet de texte fixant les délais de paiement pour les marchés publics à 60 jours avec, en cas de retard, l’application d’intérêts moratoires qui peuvent être ordonnancés directement par le ministère des Finances.
Autre grande annonce faite par Boussaid : la défiscalisation au profit des startups durant les quatre premières années de leur développement. Cette mesure incitative sera annoncée prochainement, a-t-il précisé.
Elalamy, de son côté, s’est beaucoup attardé sur l’industrie, « un secteur qui était en panne » et qui est aujourd’hui en marche compte tenu des résultats positifs suite aux écosystèmes sectoriels mis en place et au nombre d’emplois créés.