Le rôle des collectivités territoriales dans la préservation et la valorisation du patrimoine culturel
L’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO) et l’Organisation des Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU Afrique) organisent, jeudi et vendredi prochains à Rabat, la 2ème Conférence internationale sur « le rôle et les responsabilités des collectivités territoriales dans la préservation et la valorisation du patrimoine culturel ».
La tenue de cette rencontre coïncide avec la proclamation par l’ISESCO de 2019 « Année du patrimoine dans le monde islamique » et avec la célébration par la communauté internationale de la Journée internationale des monuments et des sites, indique l’Organisation dans un communiqué publié sur son site Internet.
La Conférence ambitionne de mettre autour de la table l’ensemble des acteurs et parties prenantes concernés ou impliqués dans la préservation et la valorisation du patrimoine culturel, pour sortir avec une feuille de route permettant à chaque acteur et à chaque partie prenante de saisir l’importance de son rôle et l’ampleur de ses responsabilités dans l’ensemble de la chaîne de préservation et de valorisation du patrimoine culturel.
Cet événement vise, selon la même source, à rappeler le contexte et les enjeux de la protection et de valorisation du patrimoine culturel en Afrique et dans le monde arabo-musulman, d’identifier l’ensemble des acteurs et parties prenantes concernés par cette question et de mettre à la disposition des collectivités territoriales africaines, les outils ainsi que les informations nécessaires en vue d’une meilleure protection et valorisation de leurs patrimoines culturels, notamment à travers la Boîte à outils/indicateurs de l’Agenda 21 sur la culture.
Il se veut également une occasion d’engager une réflexion pour l’élaboration d’une feuille de route dans le but de garantir une meilleure préservation, valorisation et promotion du patrimoine culturel en Afrique et dans le monde arabo-musulman.
Le choix du thème de cette deuxième édition trouve son fondement dans le fait que les collectivités territoriales sont devenues un acteur majeur dans ce domaine, en raison des rôles et responsabilités qui leur sont transférés par l’Etat et par les gouvernements centraux, mais aussi dans le fait que la préservation et la valorisation du patrimoine culturel s’inscrit dans un contexte qui devient de plus en plus multi-acteurs et multi-niveaux de gouvernance, explique le communiqué. Les participants à cette Conférence débattront de plusieurs questions relatives notamment à « la préservation et la valorisation du patrimoine culturel: contexte et défis actuels », « définition du rôle des acteurs et des parties concernées par la problématique de préservation et de valorisation du patrimoine culturel » et « les moyens d’élaborer une feuille de route à l’échelle locale ».
Prendront part à cet événement des représentants des organisations internationales concernées, à savoir l’ISESCO, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le Programme des Nations unies pour le développement ((PNUD), le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS), ainsi que des représentants des départements ministériels chargés ou concernés par la gouvernance et la gestion du patrimoine culturel.
La Conférence sera également marquée par la participation de représentants d’associations de collectivités locales d’Afrique et du monde arabo-musulman, des villes d’Afrique et du monde islamique, capitales de la culture classées par l’UNESCO et capitales de la culture Islamique classées par l’ISESCO, des 31 villes marocaines abritant des sites historiques, du Réseau méditerranéen des médinas et du développement du patrimoine, d’élus locaux, des composantes de la société civile impliquées, outre des représentants d’Universités, d’Instituts et Centres de formation, des étudiants et des chercheurs.